Joseph Schaack réagit au retard du Luxembourg dans le domaine des services publics " en ligne"

Le mercredi 19 décembre 2001, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique et à la Réforme administrative, M. Joseph Schaack, a brièvement répondu, lors de la conférence de presse relative à la présentation du dossier de réforme du statut général des fonctionnaires, aux commentaires relatifs à l'enquête réalisée en Europe sur le degré de développement des services publics "en ligne", et plus particulièrement au résultat enregistré par le Luxembourg.


"En février 2002, nous présenterons un schéma directeur global des services publics en ligne"

"En 1999, en début de législature, nous avons constaté un échec: aucune mesure, aucun schéma directeur du comité d'Info 2000 n'ont été mis en oeuvre", affirmait le secrétaire d'Etat. "Nous accusons un retard de dix ans en la matière. Pas étonnant dès lors que notre pays se retrouve aujourd'hui dans le deuxième peloton."

M. Schaack, responsable du projet eLuxembourg, affirmait qu'il présenterait en février 2002 un schéma directeur global des services publics en ligne, de concert avec le ministre délégué aux Communications et responsable du projet eEurope, M. François Biltgen.

Au niveau national, une étude, prévue par la Commission nationale pour la Société de l'Information et réalisée entre avril et juin 2001 par l'institut de recherche ILRes, indique que 74% des personnes interrogées (54% chez les internautes réguliers) ignorent si le gouvernement luxembourgeois dispose d'un site Internet. Par ailleurs, 63% des répondants ne sont pas informés des procédures administratives qui pourraient leur être proposées en ligne.

Au niveau européen - et plus particulièrement dans le cadre du projet eEurope - 20 services de base des "pouvoirs publics en ligne" ont été évalués en octobre 2001 quant à leur niveau de perfectionnement.

Le ministère de la Fonction publique a informé les ministères luxembourgeois de cette étude en août 2001 et les a incités à lancer des projets dans les domaines concernés.

L'évaluation des services en ligne de l'étude européenne, conduite par la société Cap Gemini Ernst&Young, distinguait quatre niveaux:

  1. des informations sont disponibles en ligne,
  2. l'interaction se fait dans un sens (téléchargement de formulaires),
  3. l'interaction est à double sens (remplissage en ligne de formulaires, y compris authentification),
  4. des transactions sont réalisables en ligne (traitement en ligne de formulaires, décisions et remise de documents avec paiement).

Après rassemblement des résultats, l'étude a dégagé un bilan modéré pour les services publics luxembourgeois. Le Luxembourg occupe souvent les dernières positions.

Exception: dans le domaine des bibliothèques publiques, le degré de sophistication au Luxembourg est tel que le pays se classe premier.

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