Xavier Bettel à Bruxelles

  1. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Emmanuel Macron, président de la République française; Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne; Xavier Bettel, Premier ministre; Sebastian Kurz, chancelier de la République d'Autriche; Miro Cerar, Premier ministre de la République de Slovénie
  2. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Xavier Bettel, Premier ministre; Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne
  3. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Emmanuel Macron, président de la République française; Xavier Bettel, Premier ministre
  4. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Juha Petri Sipila, Premier ministre de la République de Finlande; Emmanuel Macron, président de la République française; Xavier Bettel, Premier ministre
  5. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Xavier Bettel, Premier ministre
  6. ©2018 SIP / Thierry Monasse, tous droits réservés

    Xavier Bettel, Premier ministre; Sebastian Kurz, chancelier de la République d'Autriche; Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne

 

Le Premier ministre, ministre d’État, Xavier Bettel s’est rendu à Bruxelles le 23 février 2018 pour une réunion informelle des chefs d’États ou de gouvernement. Cette réunion s’est inscrite dans le cadre du programme des dirigeants.

À l’ordre du jour figuraient des discussions sur les questions institutionnelles. Dans un premier temps, il a été question des listes transnationales et de la question des têtes de liste européennes. Dans ce contexte, Xavier Bettel a déclaré que "le sujet des listes transnationales devra rester à l’ordre du jour notamment en vue des élections européennes de 2024", tout en soulignant que la question des têtes de listes «n’est pas un automatisme couvert par les traités". Il a également été question de la composition future du Parlement européen. Sur les questions institutionnelles de manière générale, le Premier ministre a déclaré qu'«il faut éviter que l’UE se trouve embourbée dans des querelles institutionnelles sur la répartition des pouvoirs".

Les chefs d’État ou de gouvernement ont ensuite débattu des priorités politiques du cadre financier pluriannuel après 2020. Dans ce contexte, le Luxembourg a adopté une "position pragmatique et constructive". Le Premier ministre a souligné que "nous sommes disposés à prendre nos responsabilités, pour autant que cela serve à promouvoir une Europe de la solidarité et de la convergence". Il est «important que tous autour de la table fassent un effort».

En amont de cette réunion, Xavier Bettel a participé à une conférence internationale de haut niveau sur le Sahel, qui a réuni autour d’une table les dirigeants de l’Union européenne, des pays du G5 Sahel ainsi que des principaux partenaires engagés dans la région. Cette conférence vise à maintenir et intensifier la mobilisation de la communauté internationale sur le plan politique, de la sécurité et du développement de cette région.

Lors de cette conférence, le Premier ministre a mis en avant "une contribution de 1,1 million d’euros au profit du soutien médical requis par la force conjointe du G5 Sahel. Une contribution supplémentaire de 500.000 euros a également été octroyée afin de doter les forces armées maliennes de matériel médical par le biais de la Mission de formation de l’Union européenne". Il a ajouté: "Le Luxembourg se tient prêt à contribuer au transport stratégique de la force conjointe." Afin d’accompagner le processus de la mise en œuvre des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le Luxembourg a également décidé d’appuyer les efforts de la Minusma dans la mise en place du Bureau de l’observateur indépendant, par une contribution de 500.000 euros.

Compte tenu de l’engagement conséquent et de longue date du Luxembourg au Sahel en matière de coopération au développement, le Premier ministre a également annoncé l’intention du Luxembourg de rejoindre l’Alliance Sahel, une initiative lancée par la France, l’Allemagne et l’Union européenne et qui vise à apporter une réponse commune et efficace aux défis en matière de sécurité et de développement auxquels la région fait face.

Communiqué par le ministère d'État 

Dernière mise à jour