Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la première journée de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, ce 4 avril 2023 à Bruxelles.
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Finland accession ceremony
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(de g. à dr.) Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN ; Sauli Niinistö, Président de la Finlande; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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(de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada
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Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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Jean Asselborn avec les ministres des Affaires étrangères de la Norvège, de l'Espagne et de la Grèce
En amont de la réunion, Jean Asselborn a participé à la cérémonie officielle marquant l'adhésion de la Finlande à l'OTAN, en présence du Président de la Finlande. Le ministre Asselborn s'est réjoui de cette décision historique: "L'adhésion de la Finlande à l'OTAN rendra la Finlande plus sûre et l'OTAN plus forte. Pour l'OTAN et la Finlande, c'est le début d'une nouvelle ère".
Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a également souligné l'importance de permettre à la Suède de rejoindre l'Alliance avant le sommet de Vilnius: "La Suède a toute sa place parmi nous. La Turquie est un pays important au sein de l'Alliance et je suis sûr qu'elle saura apprécier à sa juste valeur la sécurité du peuple suédois. Nous n'avons pas le droit de décevoir ce dernier", a-t-il ainsi fait remarquer.
La réunion ministérielle a débuté par une séance formelle de la Commission OTAN-Ukraine, ce qui a permis aux Alliés d'avoir un échange de vues approfondi avec leur homologue ukrainien, Dmytro Kuleba.
"Après plus de 400 jours d'une guerre sanglante et au nom du Grand-Duché de Luxembourg, permets-moi d'exprimer le respect le plus profond pour toi, pour le peuple ukrainien et pour vos forces armées qui défendent vaillamment non seulement la souveraineté de la nation ukrainienne, mais également l'ordre international basé sur les règles, les valeurs démocratiques tout comme la justice internationale", a déclaré Jean Asselborn en s'adressant à son homologue ukrainien, en appréciant particulièrement le poids de l'énorme responsabilité qui pèse sur les épaules du ministre ukrainien.
Après avoir assuré à son homologue que le soutien du Luxembourg sera maintenu aussi longtemps que nécessaire, le ministre Asselborn a mis en exergue l'importance des travaux visant à établir un tribunal international spécial pour délibérer sur le crime d'agression commis par la Russie. "Sans justice, pas de paix. A cette fin, nous soutenons les investigations menées actuellement par la Cour Pénale Internationale et nous nous félicitons de la création du Centre international pour les poursuites relatives aux crimes d'agression à La Haye. Nous devons tout faire pour traduire les auteurs de ces crimes en justice."
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes