Stéphanie Obertin a participé à la réunion ministérielle de l'OCDE sur les politiques de science et de technologie

Stéphanie Obertin, ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, a participé à la réunion ministérielle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les politiques de science et de technologie qui s'est déroulée au siège de l'OCDE à Paris les 23 et 24 avril 2024.

  1. ©MAE

    Photo de groupe

    Photo de groupe

  2. ©OCDE

    (de g. à dr.) Nadia Ernzer, ambassadrice, représentante permanente du Luxembourg auprès de l’OCDE et de l’Unesco ; Stéphanie Obertin, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur ; Jerry Sheehan, directeur de l'OCDE, Direction de la science, de la technologie et de l'innovation

    (de g. à dr.) Nadia Ernzer, ambassadrice, représentante permanente du Luxembourg auprès de l’OCDE et de l’Unesco ; Stéphanie Obertin, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur ; Jerry Sheehan, directeur de l'OCDE, Direction de la science, de la technologie et de l'innovation

  3. ©OCDE

    Photo de groupe

    Photo de groupe

La déclaration adoptée par les ministres lors de cette réunion ayant eu pour thème "Défis partagés, actions transformatives", appelle les principales parties prenantes à approuver un programme d'action transformatif dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation, afin de lutter contre le changement climatique, favoriser le développement responsable d'une science et d'une technologie fondées sur des valeurs communes et définir des mesures à l'appui de la coopération internationale dans ces domaines.

Ces actions transformatives doivent s'appuyer sur les valeurs et principes contenus dans la déclaration de Luxembourg sur l'instauration de la confiance et le renforcement de la démocratie en mettant l'humain au centre des sciences, technologies et innovation.

Dans ses différentes interventions lors de cette réunion ministérielle, Stéphanie Obertin a mis en avant les enjeux spécifiques du Luxembourg et ses perspectives sur les défis abordés.

"La coopération internationale en matière de recherche et d'innovation est la clé pour affronter les défis d'envergure mondiale. Aucun pays ne peut à lui seul résoudre les défis tels que le changement climatique ou les pandémies comme la COVID-19", a déclaré la ministre lors de la séance plénière d'ouverture.

Elle a souligné que "l'internationalisation et la collaboration internationale font partie de l'ADN constitutif du dispositif national de la recherche luxembourgeoise". Ainsi, en tant qu'un des pays avec la plus importante contribution par habitant dans le domaine de la coopération au développement, le Luxembourg reconnaît explicitement par sa stratégie nationale de la recherche et de l'innovation, adoptée fin 2019, l'importance des interactions entre la politique de coopération au développement d'une part et la politique de recherche d'autre part.

La ministre a affirmé lors de son intervention dans le sous-groupe sur le financement de la recherche et de l'innovation vers le défi climatique que le Luxembourg reconnaissait l'importance de la collaboration étroite entre les acteurs de la recherche et de l'innovation dans le domaine de la finance verte pour la mise en œuvre de l'accord de Paris.

La ministre a mis en garde dans ce contexte qu'il importait de veiller à ne pas perturber la cohésion sociale par des politiques de transition, de sorte à ne pas mettre en péril l'acceptation et le support du contribuable et par voie de conséquence le financement de la recherche et de l'innovation pour faire face au défi climatique. "Le rôle des sciences sociales et humaines à ce sujet est primordial pour comprendre la société afin de mieux expliquer les tenants et aboutissants de ces politiques de transition et d'accompagner comme les changements nécessaires d'un mode de vie plus 'climat positif', la planification territoriale ou encore les concepts novateurs de mobilité et accompagner ces transitions de manière socialement compatible", a-t-elle déclaré.

Lors de son intervention sur le programme en faveur de politiques de la science, de la technologie et de l'innovation porteuses de transformations, Stéphanie Obertin a précisé que le Luxembourg, vu sa petite taille, ne pouvait se passer d'une priorisation des domaines scientifiques et des sujets. "Dès lors, les moyens additionnels que le gouvernement luxembourgeois investira, à travers les différents instruments du Fonds national de la recherche, dans les prochaines années dans la recherche seront avant tout destinés à financer prioritairement les domaines de la transformation de l'industrie et des services, de la santé personnalisée, du développement durable et responsable, ainsi que de l'éducation du 21e siècle."

La ministre a conclu en insistant sur le fait que "l'importance de la recherche pour contribuer aux politiques de transformation est largement reconnue à travers les différents ministères et administrations publiques".

Communiqué par le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur

Dernière mise à jour