Coopération de recherche renforcée avec le Land Rhénanie-Palatinat

Ce mardi 5 novembre 2019 a eu lieu une réunion conjointe des conseils des ministres luxembourgeois et rhénans-palatins au château de Senningen.

©SIP / Emmanuel Claude
Signature de la déclaration d'intention par Claude Meisch

 

Les ministres des deux pays étaient présents aux côtés de la ministre-présidente du Land de Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer, et du Premier ministre, ministre d'État, Xavier Bettel. À l'ordre du jour des discussions figuraient les relations bilatérales et la coopération transfrontalière au niveau de la Grande Région ainsi que les grands dossiers d'actualité politique européenne.

Dans ce cadre, une déclaration d'intention a été signée entre le Land de Rhénanie-Palatinat et le Grand-Duché du Luxembourg concernant la coopération scientifique dans le domaine de la surveillance de l’environnement.

Face aux défis du changement climatique et du déclin de la biodiversité, la surveillance de l'environnement devient de plus en plus cruciale afin de pouvoir mesurer l'étendue des changements et mettre en place des mesures efficaces pour tenter d'y remédier.  Au Luxembourg aussi bien qu'en Rhénanie-Palatinat, différentes institutions, à savoir l'Université du Luxembourg, le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) et le Musée national d'histoire naturelle du côté luxembourgeois ainsi que l'Université de Trèves, la Hochschule Trier et la Forschungsanstalt für Waldökologie und Forstwirtschaft  du côté rhénan-palatin, mènent des activités de recherche dans le domaine de la surveillance de l'environnement et développent de nouvelles méthodes de monitoring et de modélisation.  

La déclaration d'intention signée le 5 novembre par les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et les ministres de l'Environnement rhénans-palatins et luxembourgeois et co-signée par les institutions concernées vise à renforcer la coopération scientifique déjà existante dans ce domaine, en vue du développement de nouvelles techniques et de l'utilisation conjointe de sites de tests. En effet, le parc national Hunsrück-Hochwald du côté rhénan-palatin et les parcs naturels de l'Our, de la haute Sûre et de Mullerthal se prêtent particulièrement bien à de telles activités de monitoring. Grâce à la coopération transfrontalière et la mise en commun des compétences existantes des deux côtés de la frontière, la région pourrait devenir un terrain d'essai modèle pour le développement et la mise en œuvre de méthodes novatrices de surveillance de l'environnement.

Communiqué par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

 

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