La ministre Lydie Polfer au Conseil ministériel de l'OSCE à Vienne

Les 27 et 28 novembre 2000, Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères, a participé au huitième Conseil ministériel de l'OSCE à Vienne. Lors de son intervention, Lydie Polfer a tenu à rappeler que les bases du nouvel ordre politique en Europe avaient été jetées par l'Acte final de la Conférence d'Helsinki, il y a 25 ans. Elle a exprimé le souhait que la poursuite des travaux dans le cadre de l'OSCE devrait pouvoir renforcer la paix et la stabilité sur tout le continent européen.

Retraçant les événements de l'année en cours, particulièrement riche en évolutions importantes dans les pays de l'OSCE, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a déclaré: "Je me réjouis en particulier de l'adhésion de la République fédérale de Yougoslavie à l'OSCE. Son intégration dans la famille des peuples européens représente un espoir pour une région marquée par les conflits meurtriers de la dernière décennie. Dans cet esprit, je ne puis que lancer un appel à tous les gouvernements et aux peuples de la région pour qu'ils tournent désormais leur regard vers l'avenir et qu'ils laissent les querelles du passé derrière eux".


En marge de la réunion; rencontre entre les deux ministres, Madeleine Albright et Lydie Polfer

A la même occasion, le ministre luxembourgeois a réitéré la disponibilité du Luxembourg "à accompagner les pays de la région sur la voie de la réconciliation, qui est un processus difficile certes, mais qui seule est susceptible d'offrir une véritable perspective d'avenir pour la paix, la stabilité et la prospérité économique des Balkans".

Parlant des activités futures de l'OSCE, Lydie Polfer a insisté sur le rôle particulier qui revient à l'organisation de sécurité commune dans la solution des conflits persistants en Europe et la nécessité de favoriser la coopération plutôt que la contrainte. "La recherche de la sécurité au sens large, la promotion de relations de bon voisinage entre Etats, la prévention des conflits, l'aide à la reconstruction de structures démocratiques après conflit et le renforcement des mesures de sécurité et de confiance basées sur une transparence réciproque doivent constituer l'essence même des activités de l'OSCE".

Pour ce qui est du mode de fonctionnement de l'organisation, le ministre a insisté au cours de son intervention sur l'importance que le Luxembourg attache à une prise de décision transparente au sein de l'OSCE. Les décisions du Conseil devraient ainsi reposer sur le plein respect du consensus entre délégations et les consultations préalables à la prise de décision se tenir dans un esprit de transparence et dans le respect de l'égalité des Etats participants. Alors que le financement de l'organisation devrait être assuré par une répartition objective, équitable et solidaire du coût de financement.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères

 

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