Conférence de presse concernant l'enseignement supérieur au Grand-Duché de Luxembourg

Le 23 mars 2000, lors d'une conférence de presse, le Conseil national de l'Enseignement supérieur a présenté son rapport d'activité.

Robert Mackel, président du conseil, tenait particulièrement à rendre public ses activités et les recommandations adressées au ministre de l'Enseignement supérieur, Madame Erna Hennicot-Schoepges.

Le Conseil national de l'Enseignement (CNES), qui existe depuis 1998, a élaboré des lignes directrices susceptibles de développer de nouveaux projets d'enseignement du troisième cycle, élaborées en fonction de standards internationaux.

Le conseil a également répondu à six demandes d'autorisation de créer des établissements privés d'enseignement supérieur au Luxembourg, aboutissant à des diplômes reconnus à l'étranger. Une seule demande, liée à l'enseignement du droit et de l'économie, a été retenue.

Parmi les recommandations faites au ministre, le CNES a défendu la transparence en matière d'enseignement supérieur, et proposé la publication, dans les brochure publiques, des fonctions et de la qualification des enseignants.

Le CNES a également proposé la création d'un système d'évaluation des cours des professeurs par les étudiants, qui aurait le mérite de renforcer la communication entre eux, de même que d'un organe officiel d'évaluation, qui contrôlerait la qualité de l'enseignement, et permettrait donc à un petit pays comme le Luxembourg de mieux s'affirmer dans l'enseignement et la recherche, à l'échelle européenne.

Robert Mackel a révélé l'existence, au sein du conseil, d'un sous-comité chargé de recruter des enseignants en provenance de pays non-communautaires; toutefois, ceux-ci étant confrontés à de lourds obstacles administratifs, il s'avère difficile de les retenir au Luxembourg.

Enfin, le CNES essaie actuellement de trouver des solutions pour résorber le taux très élevé d'échec ou d'abandon des étudiants (50%).

(Publié le 24 mars 2000)

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