Erna Hennicot-Schoepges décore des ordres nationaux, Françoise van den Broeck

Le 3 juillet 2000, Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a remis à Françoise van den Broeck, danseuse, chorégraphe et pédagogue, les insignes de Chevalier de l'Ordre Grand-Ducal de la Couronne de Chêne.

Participaient à cette cérémonie intime et chaleureuse Paul Helminger, bourgmestre de la Ville de Luxembourg, mais représentant aussi les amis et les parents d'élèves, Françoise Pirovalli, directrice-adjointe du Centre culturel français, Marie-Françoise Glaesener, cheville ouvrière de la scène artistique luxembourgeoise, et élève depuis de très nombreuses années du Choréothéâtre de Françoise van den Broeck.

Choréothéâtre, un nom magique, une école, une troupe, travaillant à partir de la célèbre méthode d'Irène Popart que Françoise van den Broeck a révélée et rapidement imposée au Grand-Duché où plus de 20.000 élèves sont passés par son école.

Ici perfection rime avec harmonie, la danse dialogue avec l'écriture, la musique, ou les arts plastiques, et il est question d'abord et avant tout du développement équilibré de l'enfant. La ministre a insisté sur cette action en direction des petits et sur la permanence et l'efficacité de l'engagement de la danseuse et de la pédagogue. Elle saluera le travail et le talent du chorégraphe, relèvera la qualité et la diversité de ses créations, le nombre de ses partenariats (nouveau défi, un grand projet avec Carlo Hommel pour 2001), qui, au Luxembourg, déboucheront sur de grands spectacles et qui, à l'étranger, porteront haut les couleurs du Grand-Duché.

Membre du comité-directeur de l'Ecole Popard à Paris, ayant accepté d'y redonner des cours, régulièrement invitée pour des "Master Classes" à l'étranger, tout aussi régulièrement invitée à s'y produire avec son Choréothéâtre, Mme van den Broeck a pourtant choisi de poursuivre son travail de promotion de la danse contemporaine à partir du Grand-Duché. Luxembourg reste son port d'attache.

La ministre devait s'en féliciter, elle qui relève la place privilégiée que la récipiendaire occupe désormais sur la scène artistique d'un pays qui l'a adoptée et qui aujourd'hui tient à lui exprimer très officiellement sa reconnaissance.

Communiqué par le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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