Une conférence de presse a eu lieu le lundi 25 septembre 2000 lors de laquelle Henri Grethen, ministre des Transports, a présenté le programme d'une campagne d'information sur les tarifs des transports publics nationaux ainsi que le résultat de mesures prises au cours des 12 derniers mois dans l'intérêt de l'offre du transport public national.
Henri Grethen a présenté les mesures destinées à améliorer l'utilisation des transports en commun. Mais, parallèlement à ces mesures positives, il a dû justifier la hausse des prix des transports en commun prévue pour janvier 2001 et annoncée par le ministère des Transports, 3 jours auparavant.
En fait, cette augmentation, que le ministre Grethen a qualifié de "nécessaire", avait été décidée le 12 mai dernier. Les tarifs n'avaient pas été adaptés depuis 1995, et leur majoration s'explique par plusieurs facteurs : l'évolution des salaires, le prix de revient supporté par les transporteurs et, enfin, le coût que supporte l'Etat pour le bon fonctionnement du transport public. La hausse des prix devra donc contribuer à alléger le "solde à financer" de l'Etat.
Les mesures positives concernent notamment l'amélioration des infrastructures des CFL, lors des prochaines années et la connexion du Luxembourg au TGV-Est.
Henri Grethen a tenu à rappeler les mesures d'amélioration qui ont déjà été appliquées au transport public depuis janvier 2001, comme, par exemple, la création de deux lignes d'autobus supplémentaires et de six services spéciaux à destination de centres scolaires.
Enfin, le ministère des Transports va lancer une campagne publicitaire destinée à améliorer l'attraction des transports en commun. A cette occasion, un guide des tarifs sera distribué dans toutes les communes du pays (contenant les tarifs en vigueur et non ceux appliqués à partir de janvier 2001) et un spot publicitaire sera réalisé par le lycée technique des arts et métiers et projeté dans les salles de cinéma.
Le lundi 25 septembre également, Henri Grethen assista, en soirée, à une table ronde sur les transports en commun, dans laquelle il réaffirma sa volonté de faire une politique pour les gens, en tenant compte de leurs aspirations et de leur liberté de choix dans leur mobilité.