Le 6 novembre 2000, Anne Brasseur, ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports, a pris part à une réunion ad hoc des ministres chargés des sports au sein de l'Union Européenne, convoquée à Paris par l'actuelle présidence française.
A la suite du 9ème Forum européen du Sport à Lille les 26 et 27 octobre, les ministres ont examiné un projet de déclaration en faveur de la sauvegarde des spécificités du sport qui sera soumis au Conseil européen de Nice en décembre 2000 pour être repris parmi les conclusions de la présidence. Anne Brasseur a relevé qu'il s'agit d'un pas de plus vers la reconnaissance plus formelle du sport dans le cadre du traité et elle s'est de même souciée des prérogatives centrales à préserver aux fédérations sportives dans l'organisation à tous les niveaux des disciplines sportives qu'elles régissent.
Le second point majeur a concerné la lutte contre le dopage, plus précisément le plan d'appui communautaire à cette lutte, la représentation de l'Union au sein de l'Agence mondiale Antidopage (AMA) et la contribution financière par la communauté européenne. Le ministre luxembourgeois appuie la démarche pour une candidature unique des Etats membres de l'Union pour le siège de l'AMA et a renoncé à une candidature luxembourgeoise. Anne Brasseur a fait appel afin qu'il y ait rapidement de la part de toutes les instances concernées une uniformisation dans l'établissement et la mise à jour de la liste des substances prohibées, dans la procédure des contrôles et que les sanctions puissent également être harmonisées.