Jean-Claude Juncker et Lydie Polfer au Sommet du Conseil de l'OTAN

Jean-Claude Juncker, Premier ministre et Lydie Polfer, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ont participé au sommet de l'OTAN qui s'est déroulé le 13 juin à Bruxelles.


M. Juncker et Mme Polfer lors de la réunion

Ce sommet fut marqué par la présence du président américain George W. Bush dans la capitale belge.

Au centre des discussions figurait l'intention des Etats-Unis de mettre sur pied un bouclier antimissile qui devrait protéger les Etats-Unis et ses alliés des "nouvelles menaces" en provenance d'Etats "voyous".


M. Juncker et Mme Polfer en discussion avec Georges Bush, Président des Etats-Unis,
en présence de M. Robertson, secrétaire général de l'OTAN

Ce sommet a marqué un tournant dans l'attitude, réservée, de l'Europe face au projet américain. Ainsi certains pays européens ont fini par admettre que ces nouvelles menaces existaient bel et bien, d'autres Etats encore, tels l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la Hongrie, n'ont pas caché leur sympathie pour le projet américain.

Outre le bouclier antimissile, les alliés ont discuté de l'élargissement de l'OTAN vers les pays de l'Est, un sujet qui fait l'unanimité parmi les chefs d'Etat ou de gouvernement. Dans ce cadre, George Robertson, secrétaire général de l'Alliance, a annoncé que lors du somment prévu en novembre 2002 à Prague les noms des candidats à l'adhésion seraient officiellement communiqués.

Par ailleurs, les dirigeants ont abordé la situation en Macédoine, situation jugée préoccupante. Assurant leur soutien au gouvernement de Skopje et préconisant une solution par le dialogue, les alliés ont rejeté l'option d'une intervention des troupes de l'OTAN.

A l'issue de ce sommet , le Premier ministre luxembourgeois s'est montré plutôt satisfait. En précisant que la réunion était empreinte d'une "atmosphère agréable, presque amicale", M. Juncker a affirmé que "les Européens dans leur ensemble sont d'accord pour écouter les arguments américains". Selon M. Juncker "un pas a été fait des uns vers les autres".


M. Juncker, M. Robertson et M. Berlusconi (copyright NATO)

Par ailleurs, le Premier ministre luxembourgeois a salué le fait que le chef de la Maison blanche se soit montré convaincu que l'Union européenne devait disposer d'unités d'intervention rapide.

Evoquant le sommet de Göteborg, lors duquel seront notamment abordés les relations commerciales avec les Etats-Unis et le protocole de Kyoto, M. Juncker a insisté sur le fait que les Européens devront "faire en sorte que M. Bush quitte le continent européen en ayant à l'esprit une réaction cohérente et déterminée des Européens".

 

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