Charles Goerens reçoit le Président du Comité d'Aide au Développement de l'OCDE

Le 11 septembre 2001, Monsieur Jean-Claude Faure, Président du Comité d'Aide au Développement de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) a effectué une visite officielle à Luxembourg.

M. Jean-Claude Faure a été reçu par M. Charles Goerens, ministre de la Coopération et de l'Aide humanitaire pour une séance de travail à la Direction de la coopération au développement du ministère des Affaires étrangères.

A l'ordre du jour, les grands axes de la politique de coopération luxembourgeoise ainsi que les travaux actuels du CAD dont le Luxembourg est un des cinq pays, avec le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, qui consacre plus de 0,7% de son revenu national brut à l'aide publique au développement.

Lors de la conférence de presse organisée dans le cadre de cette visite de travail, le rapport annuel 2000 sur la coopération au développement et l'action humanitaire qui vient de paraître, a également été présenté. Ce dernier reprend tous les efforts déployés par le gouvernement luxembourgeois et ses partenaires.

Le ministre a souligné que "sur décision du gouvernement précédent, l'effort n'a cessé dans ce domaine", le Luxembourg passant de 0,3% en 1990 à 0,71% en 2000. M. Goerens a précisé que "conformément à nos engagements et au programme de coalition, nous avons atteint et même dépassé nos objectifs" et a annoncé que "des efforts seront encore réalisés pour parvenir à 0,76% à la fin 2001; 0,8% pour 2002". En 1995, le Luxembourg consacrait 1,86 milliards de LUF à l'aide publique au développement. L'estimation pour 2001 est chiffrée à 5,95 milliards de LUF.

Le président du CAD a relevé que sur les 22 pays qui composent ce comité, le Luxembourg fait partie des 14 qui pensent en terme d'accroissement. Il note que "le rapport annuel à lui seul traduit la proximité et l'efficacité des actions menées sur le front par le Luxembourg". M. Faure avoue ne pas être surpris, "le Grand-Duché a réorganisé ses structures en 2000 et le résultat est satisfaisant. La présence des missions sur le terrain a été accrue, les relations entre les agences clarifiées, le secteur privé associé aux politiques de coopération de ce pays. Nous mesurerons en 2003 le chemin parcouru".

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