Charles Goerens et Eugène Berger au Conseil des ministres de l'Environnement de l'UE

Le 29 octobre 2001 a eu lieu à Luxembourg un Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne. Le Luxembourg y a été représenté par Monsieur Charles Goerens, ministre de l'Environnement et Monsieur Eugène Berger, secrétaire d'Etat.


M. Berger avec Mme Magda Aelvoet, ministre de la Protection de la consommation, de la Santé publique et de l'Environnement de la Belgique

Outre les préparatifs pour le Sommet international de Marrakech sur le changement climatique, les 8 et 9 novembre, les ministres de l'Environnement des Quinze ont discuté de la proposition de la Commission européenne visant à mettre en place un système européen de traçabilité et d'étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM).

A propos du premier point, M. Charles Goerens, ministre de l'Environnement a souligné lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du Conseil, qu'il s'agit d'un sujet "qui préoccupe l'opinion internationale" et dans lequel "l'Europe va jouer un rôle de leadership". "Il faudra veiller à ce que les décisions politiques prises à Bonn ne soient pas diluées à Marrakech", a ajouté M. Eugène Berger, secrétaire d'Etat à l'Environnement, également présent lors de la conférence de presse.

Concernant les OGM, un débat public sur la proposition de la Commission relative à la traçabilité et l'étiquetage de ces organismes a été organisé. Il convient de signaler que la Commission estime qu'il est temps de lever le moratoire en matière d'autorisations de nouveaux OGM, moratoire observé depuis trois ans.

Or MM. Berger et Goerens ont tenu à signaler qu'à l'instar de la France, de l'Autriche, de la Grèce et du Danemark, le Luxembourg n'envisageait pas de mener des discussions sur la levée du moratoire, tant que le système d'étiquetage et de traçabilité n'etait pas au point.

Enfin, M. Goerens a évoqué les indicateurs qui devraient à l'avenir être utilisés afin de mesurer le développement durable. Le ministre luxembourgeois de l'Environnement estime que ces indicateurs pourraient être adoptés lors du sommet de Barcelone en juin 2002. Il a par ailleurs souligné le fait que le nombre de ces indicateurs devrait être limité et qu'ils devraient avoir un caractère évolutif.

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