La ministre de la Recherche Hennicot-Schoepges assiste au séminaire d'information sur le Centre commun de recherche

Le 18 juin 2002, Mme Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Recherche, a assisté à un séminaire d'information organisé conjointement par le Fonds national de la recherche et le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et portant sur le Centre commun de recherche (CCR) de l'Union européenne.


Mme Erna Hennicot-Schoepges lors du séminaire d'information sur le Centre commun de recherche de l'UE

Tout en étant au service des institutions européennes, le Centre commun de recherche est accessible au public intéressé (entreprises, universités, centres de recherche) des Etats membres. Dans ce contexte et dans le but d'avoir une vue plus complète des opportunités d'une coopération plus étroite avec les acteurs intéressés luxembourgeois, le séminaire d'information a été organisé par le Fonds national de la recherche sur invitation du ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

De l'avis des participants, le séminaire a permis de nouer de premiers contacts intéressants et d'identifier des opportunités de nouveaux partenariats, qui, selon une idée lancée par Mme Hennicot-Schoepges, pourront être approfondis par la visite dans les mois à venir d'une délégation luxembourgeoise dans un ou plusieurs instituts du Centre commun de recherche.

Créé en 1957 par le traité de la Communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM) en tant que "Centre commun de recherche nucléaire", le CCR a perdu au début des années 1970 l'adjectif "nucléaire" dans son titre à la suite d'un effort de reconversion qui s'est traduit par une diversification dans d'autres domaines de recherche scientifique.

De nos jours, le Centre commun de recherche est une des directions générales de la Commission européenne et est constitué de sept instituts de recherche installés dans cinq pays membre de l'UE. Ces instituts mènent des travaux de recherche appliquée et fournissent un savoir-faire technique indépendant en soutien aux politiques de l'Union européenne. Ces travaux s'organisent autour de trois grands thèmes (denrées alimentaires, produits chimiques et santé - environnement et durabilité - sûreté et sécurité nucléaires) et portent notamment sur des questions aussi diverses que la résistance accrue des bâtiments aux séismes, l'évaluation des organismes génétiquement modifiés (OGM), de la qualité de ressources en eau ou la télédétection au service de l'aménagement du territoire et de la lutte contre la déforestation.

Le CCR joue pour la Communauté le rôle d'un centre de référence majeur en matière de science et de technologie. Il sert l'intérêt commun des Etats membres tout en étant indépendant d'intérêts commerciaux ou nationaux, un aspect auquel le gouvernement luxembourgeois attache une importance particulière.

L'une des tâches du CCR est par exemple d'assister la Commission dans la mise en oeuvre de la politique agricole commune, notamment par le contrôle de la qualité des produits et la vérification des déclarations d'utilisation des sols. Récemment, il a ainsi été chargé de valider les tests de dépistage de l'encéphalite spongiforme bovine (ESB).

Dans le domaine nucléaire, le CCR constitue toujours une référence scientifique mondiale pour la caractérisation des combustibles et des déchets nucléaires. C'est notamment à l'Institut des transuraniens de Karlsruhe que l'agence internationale de l'énergie atomique a fait appel pour analyser les installations nucléaires de l'Irak.

Information transmise par le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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