Le ministre Charles Goerens présente le rapport annuel 2001 de la coopération luxembourgeoise au développement

Le 16 juillet 2002, le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire Charles Goerens a présenté le rapport annuel 2001 de la coopération luxembourgeoise au développement. L'aide publique au développement (APD) du Luxembourg a atteint 157 millions d'euros, soit 0,82% de son revenu national brut (RNB).


Le ministre Charles Goerens et M. Jean Feyder (à g.), directeur de la coopération et de l'action humanitaire, lors de la conférence de presse

Cette présentation faisait suite à celles qui ont eu lieu le 12 juillet au niveau du conseil de gouvernement et le 15 juillet devant la commission des Affaires étrangères et européennes et de la Défense de la Chambre des députés.

Le rapport annuel 2001 renseigne en détail sur l'évolution de l'aide publique luxembourgeoise au développement et du Fonds de la coopération au développement. Avec le ratio APD/RNB de 0,82%, le Luxembourg se situe au troisième rang mondial, derrière le Danemark (1,01%) et la Norvège (0,83%), ex aequo avec les Pays-Bas (0,82%) et devant la Suède (0,76%).

Concernant la coopération avec les pays cibles (le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Mali, la Namibie, le Niger et le Sénégal en Afrique, El Salvador et le Nicaragua en Amérique latine, ainsi que le Laos et le Vietnam en Asie), les déboursements se sont élevés en 2001 à 49,4 millions d'euros, soit 31,47% de l'APD luxembourgeoise. 5,7 millions d'euros ont été investis au Mali et au Cap-Vert, 5,6 millions au Salvador et au Nicaragua.

Le rapport 2001 de la coopération retrace également la coopération bilatérale dans d'autres pays, comme par exemple en Afrique du Sud, en Afrique régionale, dans les Balkans, au Brésil, en Inde, au Rwanda, au Timor Oriental ou en Tunisie.

La coopération multilatérale luxembourgeoise est organisée sur deux axes: la coopération avec les agences de l'ONU et la coopération avec les institutions européennes.

Concernant l'axe onusien, le Luxembourg participe au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria et contribue aux actions d'ONUSIDA. Le Luxembourg est aussi le 12e contributeur le plus important de l'Organisation mondiale de santé (OMS). 2001 a marqué le début de la coopération luxembourgeoise avec le Bureau international du travail (BIT). De plus, le Luxembourg contribue au budget du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et finance des projets mis en oeuvre par ce dernier.

Les contributions luxembourgeoises dans le cadre de la coopération avec les institutions européennes suivent trois voies: le Fonds européen de développement, le Centre pour le développement de l'entreprise et le budget de l'Union européenne pour la coopération.

La coopération avec les ONG a augmenté de 15% entre 2000 et 2001. L'APD luxembourgeoise déboursée en faveur de quelques 75 ONG agréées s'est élevée en 2001 à 21,5 millions d'euros.

Le rapport annuel analyse également l'aide humanitaire (13,6 millions d'euros déboursées en 2001) et l'aide alimentaire d'urgence (1,98 millions d'euros). Dans le cadre de l'aide humanitaire, le Luxembourg a multiplié ses contributions aux programmes du Comité international de la Croix-Rouge, du Programme alimentaire mondiale et du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Le volet de l'assistance technique mis en oeuvre dans le cadre de la politique de coopération au développement regroupe le financement des ressources humaines qui sont mises au service de la coopération. En tout, 172 personnes ont bénéficié d'un des statuts prévus en matière d'assistance technique: agents de la coopération, stagiaires et boursiers, Junior Professional Officers et experts associés, jeunes experts ou volontaires des Nations unies.

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