Lancement du rapport 2002 du FNUAP sur l'état de la population mondiale

Le 3 décembre 2002, le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire Charles Goerens a présenté le rapport 2002 du FNUAP intitulé "Pauvreté, population et potentialités". Il a été assisté de M. Alain Sibenaler, chargé de mobilisation des ressources au siège du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).


Charles Goerens et Alain Sibenaler lors de la présentation du rapport à la presse

Vingt-cinquième édition du genre, le rapport 2002 du FNUAP s’appuie sur de nouvelles données montrant que depuis 1970, les pays en développement (PED) dont le taux de fécondité a baissé ont vu augmenter leur productivité, leur épargne ainsi que leur investissement productif. Le texte formule également des recommandations en vue d’atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire fixés en 2000 afin de réduire sensiblement la pauvreté, la faim, la maladie et les inégalités d’ici 2015.

M. Charles Goerens et M. Sibenaler n’ont pas manqué de rappeler que plus de 3 milliards de personnes vivent aujourd’hui avec moins de 2 euros par jour et que la population des pays les moins avancés (PMA) triplerait d’ici 2050, passant de 600 millions à 1,8 milliard, le fossé entre les plus riches et les plus pauvres se creusant donc plus en plus.

Le rapport soulève également  la question de la violence à l’égard des femmes et celle de la pauvreté des femmes, qui reste toujours encore supérieure à celle des hommes. La disparité aurait même grandi, vu le manque d’éducation et les mariages prématurés des femmes.

Par ailleurs le rapport met l’accent sur le problème du  VIH/sida. L’on constaterait aujourd’hui, aux dires de M. Sibenaler, que l’espérance de vie en Afrique du Sud serait inférieure à celle en Afghanistan et ce à cause de la propagation du sida en Afrique du Sud.

Afin de réduire la pauvreté dans les pays en développement, il faut donc agir d’urgence pour améliorer la santé reproductive, aider les femmes à éviter des grossesses non désirées, éliminer l’analphabétisme et la discrimination entre les genres, nous avertit le rapport 2002.

Dans ce contexte, mettant en avant l’effort considérable du Luxembourg, un des rares pays à consacrer plus de 0,70% de son PNB à l’aide au développement, le ministre Charles Goerens a fait savoir qu’en 2003, le Luxembourg investira 0,84% du PIB à la coopération au développement. Le ministre a en outre rappelé que cet engagement remonte aux choix politiques adoptés en 1992 qui ont été poursuivis par la suite par les différents gouvernements.

Le Luxembourg a signé en 2002 un accord général de coopération avec le FNUAP, un de principaux partenaires multilatéraux du Luxembourg, et ceci depuis des années.

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