Conférence nationale de lancement du 6e Programme-cadre européen de recherche et développement technologique (2002-2006)

La conférence nationale de lancement du 6e Programme-cadre européen de recherche et développement technologique (6e PCRD) a eu lieu le 29 janvier 2003 dans les locaux de la Chambre de commerce à Luxembourg. La ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Erna Hennicot-Schoepges a assisté à l’ouverture officielle de la conférence.

D’une durée de 4 ans (2002-2006) et doté d’un budget de 17,5 milliards d’euros, le 6e programme permet de cofinancer des projets transnationaux de recherche soumis par des entreprises ou des institutions de recherche. Il concerne un grand nombre de thématiques de recherche, comme les biotechnologies, les technologies de la société de l’information, les matériaux, l’aérospatial, la sûreté alimentaire, l’environnement. Mis en place par la Commission européenne depuis 1984, les programmes-cadres sont le principal instrument communautaire pour financer la recherche en Europe.

Dans son discours d'ouverture de la conférence, la ministre a souligné l'importance de la recherche au sein de l'économie: "Les investissements dans la connaissance et l'innovation sont un élément crucial pour la croissance durable et soutenable, la création d'emplois de qualité et l'environnement". Quant aux programmes-cadres communautaires, la ministre a noté qu'elles ont fait leur "preuve comme instrument efficace pour inciter les entreprises et les centres de recherche publics et privés à investir, à coopérer et créer davantage d'emplois dans le domaine de la R&D".

Sur le plan national, la loi du 9 mars 1987, s'inspirant du 1er programme-cadre, aurait permis de mettre en place un dispositif de recherche notable. Les trois centres de recherche publics auraient été créés sur base de cette loi, a noté Erna Hennicot-Schoepges.

Aux dires de la ministre, les priorités du gouvernement en matière de recherche s'articulent autour de quelques axes, dont l'acrroissement substantiel des crédits  budgétaires dans l'intérêt de la recherche publique et la promotion de la participation luxembourgeoise aux initiatives européennes et internationales de coopération scientifique et technologique. Dans ce contexte, les crédits budgétaires pour la R&D publique seraient passés de 11 millions d'euros en 1999 à actuellement 34 millions.

La ministre Hennicot-Schoepges a encore rappelé que les chefs d'Etat et de gouvernement avaient décidé au Conseil européen de Barcelone en mars 2002 de porter les dépenses relatives à la R&D à 3% du PIB d'ici 2010, d'où la volonté de la ministre d'assurer la continuité de la croissance concernant la mise à disposition de crédits budgétaires dans l'intérêt de la recherche.

La conférence de lancement du 6e Programme a été organisée par l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche Luxinnovation GIE - point de contact national pour le 6e PCRD - , en coopération avec le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

L’objectif de la conférence de lancement a été de présenter le contenu et les enjeux de ce programme communautaire, mis en place par la Communauté européenne afin d’aider les acteurs européens de la recherche à faire face à des besoins nouveaux. En effet, la recherche est devenue plus complexe, plus coûteuse et les défis auxquels l’industrie et la société sont confrontées ne peuvent plus être relevés au seul niveau national.

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