Lutte contre le dopage dans le sport: présentation du Code mondial antidopage

Le 13 mars 2003, la ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports Anne Brasseur a présenté le Code mondial antidopage à la presse, de même que les initiatives luxembourgeoises en matière de lutte contre le dopage dans le sport. Le Code antidopage avait été adopté par toutes les grandes fédérations sportives et près de 80 gouvernements du monde entier à l’occasion de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport qui s’est déroulée du 3 au 5 mars 2003 à Copenhague. Il s’agit là du premier instrument international qui harmonise les règles concernant le dopage dans tous les sports et dans tous les pays.


Anne Brasseur, entourée par le Dr. Annick Sax et Marc Theisen, lors de présentation du code

La Conférence de Copenhague a confirmé à la ministre Anne Brasseur que "le Luxembourg est relativement bien placé par rapport à d’autres pays en matière de structures et de procédures dans la lutte contre le dopage".

Au Luxembourg, le Comité national de lutte contre le dopage dans le sport est responsable pour la mise en œuvre de la politique en matière de lutte antidopage, a précisé la ministre des Sports. Ce Comité national est présidé par Ernest Weicherding. Il est, par ailleurs, composé d'un représentant du Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL) et du Dr. Annick Sax, qui représente le ministère.

Marc Theisen, président du COSL a estimé qu'il reviendrait dorénavant à ce comité d’étudier l’applicabilité du code au Luxembourg. "Nous ferons tout pour mettre en pratique les moyens qui sont à notre disposition", a dit la ministre avec fermeté.

Aux dires de la ministre Anne Brasseur, l’application de valeurs, normes et procédures différentes aurait considérablement réduit la crédibilité de la lutte antidopage. Le nouveau code, préparé par l’Agence mondiale antidopage, permettrait ainsi une meilleure harmonisation des procédures, des taux et des sanctions en la matière. "L’adoption de ce code constitue une étape très importante, mais beaucoup de petites démarches sont encore nécessaires, en attendant les prochains Jeux olympiques de 2004 et de 2006", a souligné Anne Brasseur.

Les gouvernements présents à Copenhague ont approuvé le code en adoptant la Déclaration contre le dopage dans le sport, qui souligne leur accord avec les principes du code. Pour des raisons législatives, les Etats n’ont pas pu adopter le code de manière directe.

Le président du COSL, Marc Theisen, a également estimé que le code aurait besoin de l’appui de toutes les parties concernées, à savoir les gouvernements, les fédérations sportives internationales et nationales, le Comité international olympique et les comités olympiques nationaux.

Pour en savoir plus sur le Code mondial antidopage, veuillez consulter le site de l'Agence mondiale antidopage, respectivement la version intégrale du code.

Le nouveau code constitue en quelque sorte la prolongation de la Convention contre le dopage du Conseil de l’Europe, signé par le Grand-Duché le 16 novembre 1989, par laquelle le pays s’est engagé à prendre les mesures nécessaires en vue de la réduction de l’élimination du dopage dans le sport. Dans ce contexte, le Luxembourg a mis en place, le 6 août 1990, une instance nationale de coordination de cette lutte: le Comité national de lutte contre le dopage dans le sport.

Enfin, le Dr. Annick Sax a présenté, lors de la conférence de presse, le dernier rapport du Grand-Duché en matière de lutte antidopage, sorte d’auto-évaluation de la situation. En effet, par la signature de la Convention, les Etats se sont engagés à remettre régulièrement un tel rapport. Ce rapport est disponible sur le site du Comité national et sur le site du COSL.

Dernière mise à jour