Le Statec vient de publier le cahier économique N°94 dédié à un aperçu rétrospectif des relations économiques extérieures du Luxembourg pour la période 1995-2001.
C’est justement à partir de 1995 que le Statec a établi - en coopération avec la Banque Nationale de Belgique, l’Institut belgo-luxembourgeois du change et l’Institut monétaire luxembourgeois - tant la balance courante officielle du Luxembourg que les statistiques des encours d’investissements directs étrangers.
Une série d’aspects spécifiques concernant les relations économiques du Luxembourg ont pu être mis en exergue :
L’économie luxembourgeoise est ainsi de loin la plus ouverte des économies européennes et proportionnellement la plus centrée sur le marché intérieur de l’Union européenne.
Par ailleurs, le Luxembourg continue à dégager un excédent structurel élevé de sa balance courante (9 % du PIB en 2001) et les exportations de biens et de services sont de loin les plus importantes de l’Union européenne par personne employée.
En outre, les exportations de services du Luxembourg sont deux fois plus importantes que les expéditions de marchandises, alors qu’elles n’en représentent qu’une fraction dans les autres pays industrialisés.
Les seules prestations de services financiers à l’étranger dépassent même les exportations de marchandises, les autres exportations n’étant que légèrement inférieures.
Au total les ventes à l’étranger, tant de biens que de services, restent concentrées sur les pays limitrophes. Globalement ces mêmes pays dominent également au niveau des investissements directs au Luxembourg.
Par contre, dans le domaine de l’industrie, les capitaux originaires des Etats-Unis sont prédominants.
Pour le facteur travail la dépendance de l’étranger est également prononcée avec plus de deux tiers des salariés qui ne sont pas de nationalité luxembourgeoise et les frontaliers qui représentent environ 40 % des salariés du Luxembourg.