Signature d'un accord-cadre visant la prolongation des heures d'ouvertures des magasins jusqu'à 20h00 certaines veilles de jours fériés et certains samedis soir

Le ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement Fernand Boden a assisté le 11 avril 2003 à la signature d'un accord-cadre conclu entre la CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce), d’un côté, et les syndicats LCGB et OGB-L, de l’autre côté, et qui vise la prolongation des heures d’ouverture des magasins jusqu’à 20h00 certaines veilles de jours fériés et certains samedis.


Fernand Boden en présence des partenaires sociaux de la CLC, de l'OGB-L et du LCGB

D'après l'accord, il est prévu de reporter l’heure de fermeture des magasins à 20h00 le 28 mai (veille du Jour de l’Ascension), le 14 août (veille du Jour de l’Assomption) et le 31 octobre 2003 (veille du Jour de la Toussaint), ainsi que les samedis 19 avril, 7 juin et 21 juin 2003.

L’accord-cadre prévoit par ailleurs pour l’année 2003 le report de l’heure de fermeture des magasins à 20h00 pendant quatre autres samedis dont les dates seront fixées ultérieurement.

En guise de compensation, la CLC demandera aux entreprises qui profiteront de ces prolongations, de payer un supplément de salaire de 30% pour les heures prestées ces jours après 18h00. De plus, ces magasins fermeraient leurs portes à partir de 16h00 les 24 et 31 décembre 2003.

Bien que les compensations soient accordées au personnel sur base volontaire, il faut cependant souligner qu’en contresignant cet accord, les enseignes Auchan, Cactus, Cora, Delhaize (Markant) et Match ont d’ores et déjà témoigné qu’elles s’engageront à accorder les compensations négociées.

L’année 2003, une année test

A la fin de l’année 2003, le ministre des Classes moyennes Fernand Boden et les partenaires sociaux dresseront un bilan économique et social de ces prolongations des heures d’ouverture. 

A noter enfin que l’accord-cadre souligne expressément que la prolongation des heures d’ouverture constitue un droit et non une obligation. Ainsi, tous les commerçants, établis dans une artère commerciale d’une agglomération ou dans un centre commercial, décideront librement de reporter ou non l’heure de fermeture légale.

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