Session informelle du Conseil Agriculture de l'UE en présence du ministre Fernand Boden

Fernand Boden, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, a participé du 10 au 13 mai 2003 à la session informelle des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne à Corfou.

Lors de la réunion de travail présidée par Georgios Drys, ministre grec de l’Agriculture, les ministres ainsi que les commissaires Franz Fischler et David Byrne ont procédé à un échange de vues approfondi sur différents aspects concernant la qualité dans l’agriculture. Fernand Boden a notamment souligné que la qualité occupe une place centrale, même stratégique, pour l’avenir de l’agriculture européenne.

Il a également considéré que le modèle alimentaire européen doit garantir au consommateur européen, habitué aux longues traditions alimentaires régionales typiques, de garder sa culture culinaire et le libre choix de ce qu’il veut manger. Pour le ministre luxembourgeois, il est souhaitable que les parts de marché des produits de qualité augmentent encore. Sur un marché des produits alimentaires où la concurrence est ardue, la production de qualité a néanmoins des perspectives intéressantes, lorsque promotion et publicité, associées à la recherche et l’innovation, réussissent à convaincre le consommateur de la qualité des produits en question.

Fernand Boden a insisté sur la contribution des produits de qualité au développement des zones rurales par la création ou le maintien d’entités de transformation, d’activités et d’emplois ainsi que par une meilleure valorisation du produit agricole de base, voire la promotion de l’image de marque de toute une région.

En ce qui concerne les coûts supplémentaires de la production de qualité, le ministre Boden a considéré que des aides favorisant les investissements nécessaires ainsi que le cas échéant des aides pluriannuelles d’adaptation sont appropriées. Cependant le consommateur devrait également être sensibilisé afin d’être disposé à payer un prix plus élevé pour les produits remplissant des critères de qualité plus élevés.

Finalement, il faudrait prévoir au niveau international des règles favorisant la transparence en ce qui concerne l’origine ainsi que les règles de production et de transformation des produits agricoles et alimentaires.

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