Présentation d'une étude sur les ressources humaines et financières consacrées aux activités de R&D au Luxembourg

La ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Erna Hennicot-Schoepges et le ministre de l’Economie Henri Grethen ont assisté le 24 juin 2003, en présence du directeur du Statec Serge Allegrezza et de Pierre Decker du ministère de la Recherche, à la présentation d’une étude sur les ressources humaines et financières consacrées aux activités de recherche et développement au Luxembourg.


Les ministres Hennicot-Schoepges et Grethen, en présence de Pierre Decker du ministère de la Recherche et de Serge Allegrezze du Statec

Entre 2000 et 2003, les crédits budgétaires publics de R&D ont considérablement augmenté, passant de 27,6 millions d’euros en 2000 à 36,1 millions en 2001 et à 45,7 millions en 2002. En 2003, 56,9 millions d’euros sont affectés à la recherche.

Les ressources financières

L’étude présentée montre que la dépense intérieure de recherche & développement a été financée en 2000 à 92,6% (337 millions d’euros) par les entreprises, à 7,1% par l’Etat et à 0,3% par l’enseignement supérieur.

Ainsi, le Luxembourg (secteurs public et privé) a consacré 1,77% de son PIB (363,9 millions d’euros) à la R&D en 2000. Rappelons qu’en mars 2002 lors du sommet de Barcelone, les pays membres de l’Union européenne avaient décidé de porter les dépenses publiques et privées à la R&D jusqu’en 2010 à 3% du PIB.

Cet engagement important des entreprises dans la R&D – le plus important, en pourcentage, de tous les pays européen – s’explique par la présence au Luxembourg des entreprises telles Goodyear, Dupont ou encore Delphi, dotées de centres de recherche importants.

Le ministre de l’Economie Henri Grethen a rappelé dans ce contexte l’accord signé le 10 juin 2003 avec le Goodyear Technical Center, visant à accompagner de nouveaux efforts de recherche et de développement de cette entreprise.

La ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Erna Hennicot-Schoepges a remarqué de son côté que la future Université de Luxembourg aurait également un effet stimulateur sur la R&D au Grand-Duché.

Les ressources humaines

Concernant le personnel engagé dans le domaine de la recherche au Luxembourg en 2000, 91,3% (3.337 personnes) ont travaillé dans le secteur privé, 8,1% dans le secteur étatique et 0,6% dans l’enseignement supérieur.

Cette étude a été réalisée suite au Conseil européen extraordinaire de Lisbonne (23-24 mars 2000), où l’Union européenne s’était fixé comme objectif de devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive au monde.

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