Henri Grethen au Conseil "Transports, Télécommunications et Energie" à Luxembourg

Le ministre des Transports Henri Grethen a assisté au «Conseil « Transports, Télécommunications et Énergie » de l’Union européenne, le 9 octobre 2003 à Luxembourg.


Henri Grethen et Loyola de Palacio, commissaire européenne

Le Conseil a eu un échange de vues sur l’initiative de croissance lancée par le Commission européenne qui prévoit la réalisation de 29 projets d’infrastructure dans les cadre du réseau transeuropéen de transport via un co-financement impliquant des fonds communautaires, la Banque européenne d’investissement et le secteur privé. L’enveloppe globale est estimée à € 220 millions d’ici 2012. Parmi les 29 projets retenus dans ce contexte figure également la ligne ferroviaire entre les trois capitales européennes Bruxelles - Luxembourg – Strasbourg (Eurocaprail).

Pour le ministre Henri Grethen ce projet revêt une importance particulière pour le Luxembourg dans la mesure où il pourrait permettre une amélioration sensible de la ligne ferroviaire entre Luxembourg et Bruxelles en ramenant le trajet des 2 heures 30 actuelles à une heure et demie. Dans l’hypothèse que ce projet soit confirmé comme prioritaire par les chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen des 16 et 17 octobre 2003 à Bruxelles, et que les autorités fédérales et régionales belges donnent leur accord pour des travaux de modernisation substantiels de la ligne existante, Henri Grethen n’a pas exclu que le Luxembourg pourrait, le cas échéant, prévoir une participation financière à ces travaux à hauteur de celle décidée pour le raccordement du Luxembourg au TGV Est.

Les ministres ont discuté le projet de directive du Parlement européen et du Conseil concernant les mesures à mettre en oeuvre afin de garantir la sécurité des tunnels routiers. Bien que la délégation luxembourgeoise ne doute pas de la nécessité d’une réglementation stricte en la matière, elle ne peut partager les idées du projet quant à la création de nouvelles instances administratives en charge de la sécurité dans les tunnels alors que de telles compétences peuvent aisément revenir aux administrations et services existants.

Le Conseil a également eu des discussions concernant la protection du secteur de l’aviation civile européenne contre une possible concurrence déloyale de compagnies aériennes à bas prix de pays tiers.

D’autres points à l’ordre du jour concernaient la sécurité maritime, l’introduction éventuelle de péages autoroutiers dans toute l’Union européenne, le projet Galileo qui prévoit la mise en place d’un système européen de guidage par satellite et permettra à terme une plus grande indépendance de l’Union européenne du système américain GPS. Le projet Galileo suscite d’ailleurs l’intérêt d’autres pays qui ont introduit des demandes d’association à ce projet, dont la République populaire de Chine, Inde et Israël.  

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