Le Premier ministre Jean-Claude Juncker se prononce sur le pacte de stabilité et de croissance

Le 12 novembre 2003, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a été l'invité de la Hanns-Seidel-Stiftung de Bruxelles pour un entretien en face-à-face dans le cadre de la manifestation intitulée "Brüsseler Interview", le premier d'une série d'entretiens sur des questions d'actualité en Europe. Le thème de l'interview a été "Europa - Mut zur Gestaltung".


Jean-Claude Juncker et Udo van Kampen (Photos: Romanelli)

Lors de l'interview avec Udo van Kampen, le responsable de l'antenne de Bruxelles de la deuxième chaîne de télévision allemande (ZDF), Jean-Claude Juncker s'est prononcé entre autres sur le pacte de stabilité et de croissance. Selon le Premier ministre luxembourgeois, "le pacte de stabilité est toujours en vigueur, mais il s'agit de le soumettre à une lecture plus intelligente, car avec la France, l'Allemagne et l'Italie 75% du PIB de la zone euro se trouvent en récession". Selon Jean-Claude Juncker, il ne s'agirait non seulement de vérifier si le pacte de stabilité est pleinement respecté, mais encore de mieux coordonner les politiques économiques européennes.

Le Premier ministre a blâmé la politique financière de certains Etats membres qui, selon lui, a été fautive. Si ces pays avaient économisé de l'argent pendant les périodes fastes afin d'éviter des déficits excessifs, leurs déficits n'auraient pas dépassé le plafond autorisé de trois pour cent du PIB, a poursuivi Jean-Claude Juncker.

Le chef de gouvernement luxembourgeois s'est néanmoins strictement prononcé contre une réforme du pacte de stabilité et de croissance à l'heure actuelle.

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