Selon le Statec, nombre d'indicateurs économiques sont orientés de nouveau à la hausse.

La note de conjoncture n°4-2003 du Statec, publiée le 9 février 2004, retrace la situation économique récente du Luxembourg à la lumière des indicateurs statistiques disponibles au début de l’année 2004.

La note traite en détail l’évolution récente des principales branches d’activité, l’inflation, les salaires, les relations économiques extérieures et le marché du travail. Elle comporte en outre trois analyses complémentaires concernant les effets de la dépréciation du dollar US sur l’économie luxembourgeoise, la durée du travail et l'emploi ainsi que les finances publiques dans le contexte économique actuel.

Les principaux points analysés dans la note de conjoncture

Après un deuxième trimestre 2003 difficile, lorsque la grande majorité des économies de l'Union européenne avaient connu une période de stagnation, voire de récession - ralentissement qui s'était aussi fait sentir au Luxembourg -, nombre d'indicateurs économiques sont de nouveau à la hausse au Grand-Duché.

  • L'activité dans l'industrie, le commerce ou la construction de logements s'est révélée soutenue sur le deuxième semestre de l'année.

  • Pour le secteur financier, les banques présentent toujours des résultats négatifs par rapport à l'année 2002, mais une amélioration a été constatée depuis le troisième trimestre 2003. Pour ce qui est de l'emploi, le secteur financier enregistre cependant toujours des pertes nettes d'effectifs.

  • Les autres services marchands présentent des résultats pour le moins contrastés. L'HORECA, les services de transports, les activités immobilières ou les services liés à l'informatique affichent toujours un recul de l'activité par rapport à 2002 (en terme de chiffres d'affaires), bien que les performances à l'intérieur même de chacune de ces branches soient hétérogènes.

  • Pour les services fournis principalement aux entreprises, une poursuite de la croissance s’opère.

  • L'emploi salarié intérieur croît toujours à un rythme annuel légèrement supérieur à 2%, ce qui ne suffit pas à enrayer la hausse du chômage. Ce dernier progresse, mais un ralentissement a pu être observé ces derniers mois.

Les conclusions du Statec

Sans pouvoir parler d'une reprise économique généralisée, les perspectives sur l'activité future se sont éclaircies au fil des derniers mois, influencées notamment par les espoirs d'une croissance plus forte au sein de la zone euro. Selon le Statec, cette embellie ne pourra toutefois avoir un impact positif sur le marché du travail, toujours déprimé, qu'à une échéance plus lointaine.

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