Signature de deux mémorandums avec le PAM et le UNHCR : répondre aux cris de détresse des plus démunis

Le 4 mars 2004, le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire Charles Goerens a reçu une délégation du programme alimentaire mondial (PAM). menée par Jean-Jacques Graisse, vice-directeur exécutif, et une délégation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), menée par Jacques Mouchet, représentant régional du HCR à Bruxelles, et par Jean-Noël Wetterwald, chef du service des relations avec les donateurs et de la mobilisation des ressources.


Charles Goerens, entouré de Jean-Noël Wetterwald de l'UNHCR (à droite) et de Jean-Jacques Graisse du PAM (à gauche)

S'engager dans une démarche volontariste

A cette occasion ont été signés deux mémorandums qui fixent la contribution financière du Grand-Duché à 2,2 millions de dollars pour l’année 2004 pour chacune des deux organisations. Par cet acte, le gouvernement démontre son intention d’investir dans une politique d’intervention contre les conflits oubliés, a déclaré le ministre de la Coopération. "Nous avons trop souvent la tendance à devenir sourds aux appels des autres. C’est pour cette raison qu’il faut s’engager dans une démarche volontariste, soucieux de prendre en compte les besoins les plus cruels non-exprimés par les médias", a-t-il expliqué.

Charles Goerens a qualifié les collaborateurs du PAM et de l’UNHCR de "partenaires fiables, sûrs et très efficaces" dans la lutte contre les crises humanitaires. Les deux organisations sont, à côté du Comité international de la Croix-Rouge, les principaux partenaires du ministère des Affaires étrangères dans le domaine de l'aide humanitaire.

Malgré l’augmentation du budget dédié à l’aide d’urgence de 10 % par rapport à l’année 2003 et la nécessité de "répondre aux cris de détresse qui nous sont adressés", le ministre de la Coopération a souligné que l’Action humanitaire ne pouvait se faire au détriment de la coopération au développement proprement dite, jugée plus efficace que l’aide d’urgence.

Un mélange exemplaire

Les représentants de l’UNHCR et du PAM ont caractérisé la contribution financière du Luxembourg comme étant un mélange exemplaire entre la lutte contre des crises aiguës et le soutien à long terme.

La contribution luxembourgeoise versée en 2004 au Haut-Commissariat pour les réfugiés sera dédiée d’un côté au budget global des programmes onusiens et servira. par ailleurs. à financer des programmes spécifiques en Thailande pour les réfugiés myanmarais, dans la Corne d’Afrique, la Colombie, la région des Grands lacs d’Afrique centrale, et en Afrique de l’Ouest.

Calculé par tête d’habitant, le Grand-Duché occupe le deuxième rang dans la liste des contributeurs au programme alimentaire mondial, devancé uniquement par la Norvège. En 2004, les fonds luxembourgeois sont principalement dédiés au soutien des victimes du sida en Afrique australe, au combat contre le faible taux de scolarité en Afrique de l’Ouest et à la lutte contre les catastrophes alimentaires.

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