Il n’y aura pas de licenciements collectifs ou individuels chez Arcelor Luxembourg, a affirmé le Premier ministre Jean-Claude Juncker le 23 mars 2004 à la Chambre des députés suite à diverses spéculations relatives à l’évolution du personnel chez l’entreprise sidérurgique.
Le Premier ministre a rappelé l'entrevue du 3 mars 2004 avec le président d’Arcelor Joseph Kinsch qui avait permis de poursuivre l’échange de vues sur l’évolution de la situation économique, technique, financière et sociale du groupe Arcelor et plus particulièrement de ses entités luxembourgeoises. A cette occasion, Joseph Kinsch informa en outre ses interlocuteurs sur l’étude en cours sur la compétitivité et la pérennisation de la sidérurgie luxembourgeoise.
A la tribune de la Chambre des députés, Jean-Claude Juncker souligna que le gouvernement luxembourgeois ne renoncerait pas au "modèle luxembourgeois" dans ce dossier. Ainsi les différents éléments du benchmarking en cours chez Arcelor seront évoqués et examinés lors d’une réunion de la tripartite sidérurgique le 8 avril 2004, a noté le Premier ministre. La commission de la Chambre des députés sera informée des résultats de l’étude le 9 avril.
Le Premier ministre releva également que l’instrument de la "préretraite ajustement" permettrait notamment de réagir à d’éventuels problèmes. Jean-Claude Juncker remarqua finalement qu’on ne devrait pas faire l’amalgame entre réduction d’emplois et licenciements collectifs.