Présentation de la campagne de sensibilisation "Le bon conducteur"

Le ministre des Transports Lucien Lux et les responsables de la Sécurité routière asbl ont présenté le 27 octobre 2004 la nouvelle campagne de sensibilisation à la sécurité sur les routes intitulée "Le bon conducteur".

L’originalité de la nouvelle campagne réside dans le choix d’un langage graphique tout à fait simple voire ludique, qui ne peut cependant fonctionner qu’à travers une déclinaison en 4 affiches/thèmes différents. C’est pour cela que 4 visuels différents autour du même objet central, la petite voiture rose, seront affichés simultanément et seront recollés dans une autre constellation d’ici 2 mois.

Les sujets des 4 visuels font référence à des situations quotidiennes, auxquelles tout automobiliste peut s’identifier et qui ne font que souligner les avantages d’une conduite apaisée et courtoise:

  • le bon conducteur met ses passagers en confiance,
  • le bon conducteur est l’ami des piétons,
  • le bon conducteur ne craint pas la police,
  • le bon conducteur paie moins d’assurance.

Parallèlement a été réalisée un livret à colorier pour enfants où sont repris les 4 visuels de la campagne d’affichage ainsi qu’un 5e message: le bon conducteur pollue moins. Ces livrets seront diffusés par la Sécurité routière dans le cadre de l’action de promotion pour l’utilisation de matériel réfléchissant sur le chemin de l’école (organisée en collaboration avec le ministère de l’Education nationale).

Dans un message à l'occasion de la présentation de la campagne, le ministre des Transports Lucien Lux a estimé que "la lutte contre l’insécurité routière n’est pas seulement le devoir d’un seul protagoniste mais requiert l’association de différents acteurs en la matière. A côté de l’usager de la route, il y a encore d’autres facteurs qui ont eu une influence sur l’évolution de l’accidentologie depuis les années cinquante, telles que l’infrastructure routière, la technologie de l’automobile mais également les services des premiers secours et l’adaptation périodique de la législation routière. Il va sans dire que le maillon le plus faible dans le déroulement d’un accident est l’usager. La répression à elle seule ne parvient pas à faire respecter l’application de la législation routière. La prévention et la sensibilisation sont d’autres moyens pour responsabiliser les acteurs de la circulation. Le nombre d’accidents fatals peut être réduit si tous les usagers de la route prennent le chemin en se rendant conscient de leur responsabilité envers eux-même et envers autrui."

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