Pour ce qui est du domaine de l’environnement, les discussions ont porté, outre les dossiers législatifs à proprement parler, sur la problématique du changement climatique et partant sur les politiques et stratégies dont entend se doter l’Union européenne dans le cadre du processus de Lisbonne ainsi que des négociations internationales en vue de préciser des engagements à l’horizon après 2012.
Début février 2005, la Commission présentera une analyse coûts-avantages prenant en compte à la fois des considérations environnementales et des considérations de compétitivité. De concert avec le commissaire à l’environnement et avec ses homologues britannique et néerlandais, le ministre Lucien Lux mènera des discussions de concertation avec les partenaires-clés en la matière, à savoir les États-Unis, la Chine, l’Inde et le G-77.
Pour ce qui est du domaine des transports, les discussions ont porté sur la libéralisation du trafic ferroviaire en général et l’ouverture à la concurrence des transports internationaux de passagers en particulier, laquelle fait l’objet du troisième paquet ferroviaire tel que proposé par la Commission. Dans ce contexte, le ministre Lucien Lux a fait part du souci du gouvernement luxembourgeois de procéder au préalable à une évaluation sur les répercussions économiques, sociales et environnementales de la politique de libéralisation menée jusqu’ici.
L’autre sujet évoqué concerne la sécurité routière, pour laquelle une évaluation dans les États membres des meilleures pratiques appliquées a été convenue.