"Nous voulons plus de stabilité pour le pacte de stabilité", c'est ainsi que Jean-Claude Juncker a résumé sa position devant la presse à l'issue de ses entretiens avec le Premier ministre finlandais, Matti Vanhanen, et le ministre des Finances, Antti Kalliomäki.
Le Premier ministre luxembourgeois s’est montré satisfait à l'issue de la réunion de travail au cours de laquelle les responsables finlandais l'avaient informé de la décision gouvernementale prise à la fin de la semaine dernière et qui témoigne d'un alignement sur les positions défendues par le futur président de l'Eurogroupe en matière de réforme du pacte de stabilité, notamment en ce qui concerne la possibilité d'une lecture conjoncturellement plus adéquate des textes et la prise en compte de spécificités économiques et financières nationales, comme par exemple le niveau de la dette publique.
En ce qui concerne les perspectives financières pour la période 2007 à 2013 de l’Union, le Premier ministre et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nicolas Schmit, se sont dit confiants que le Conseil pourra s'accorder sur une position commune sous Présidence luxembourgeoise. Jean-Claude Juncker a tenu à souligner l'identité de vue entre les deux gouvernements dans la mesure où, contributeurs nets tous les deux, ils n'ont pas signé la lettre des 6 qui réclamaient une réduction de la contribution financière à 1% du PIB.
Jean-Claude Juncker et Nicolas Schmit ont également abordé avec le Premier ministre finlandais les relations avec la Russie, étape suivante de leur voyage, sujet sur lequel la proximité géographique et les péripéties de l'histoire permettent aux Finlandais un jugement pertinent. Pour le Premier ministre luxembourgeois, la stabilité russe est un facteur certain de stabilité en Europe.