Visite de travail de Jan Petersen, ministre des Affaires étrangères de Norvège

Jean Asselborn, président en exercice du Conseil de l'Union européenne et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, a accueilli le 25 janvier 2005 son homologue norvégien Jan Petersen.

Au cours de leurs discussions, ils ont abordé les relations bilatérales entre la Norvège et l’Union européenne, le processus de paix au Proche-Orient et le dossier nucléaire iranien.

Jean Asselborn a confirmé que "les relations entre l’UE et la Norvège sont très chaleureuses. La Norvège est un partenaire important. Bien qu’elle ne soit pas assise à la table européenne, elle fait partie de la Communauté, notamment à travers sa participation au marché unique".

Le sujet le plus pressant entre la Norvège et l’UE porte sur les mesures de sauvegarde contre la culture du saumon norvégien. Jean Asselborn a expliqué à son interlocuteur que "le rôle de la présidence est de trouver des solutions" à cette question. Selon Jean Asselborn, le problème est connu et la présidence va le porter devant la Commission.

Au sujet du Proche-Orient, Jean Asselborn a souligné le "rôle très important que joue la Norvège dans le processus de paix au Proche-Orient; historiquement à travers le processus d’Oslo, mais aussi actuellement, entre autres en tant que présidence du comité de liaison ad hoc" qui coordonne les efforts internationaux de financement des Territoires palestiniens. Les deux ministres se sont accordés à déclarer que le retrait israélien de Gaza "ne peut être que le premier pas dans la mise en œuvre de la 'feuille de route'", selon les mots de Jan Petersen.

Au sujet des rumeurs sur une éventuelle intervention armée américaine en Iran, Jean Asselborn a dit: "Ma position sur l’Iran est très claire. Nous avons deux options. L’une est celle de l’UE, que la Présidence luxembourgeoise appuie. La deuxième option est celle des États-Unis qui veulent soumettre le problème au Conseil de sécurité. Ces deux options se situent dans le cadre du droit international et de la Charte des Nations unies. Je ne connais aucune autre alternative à ce cadre." Son homologue norvégien a souligné: "Nous appuyons l’UE dans son approche de l’Iran. Le chemin qui a été débroussé par l’UE est le bon."

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