Jean-Claude Juncker et François Biltgen assistent à la 7e réunion régionale européenne de l'OIT

La 7e conférence régionale européenne de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est ouverte le 14 février 2005 par une réception conjointe des Premiers ministres luxembourgeois et hongrois au Parlement national à Budapest. Jean-Claude Juncker et son homologue hongrois, Ferenc Gyurcsány, ont souhaité la bienvenue aux délégués qui représentent gouvernements, employeurs et travailleurs.

Le 15 février, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a eu une entrevue avec le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia. Le Premier ministre s’est réjoui du rôle normatif que l’OIT continue à jouer. Les entretiens ont également porté sur la structure du dialogue tripartite et du dialogue social dans l’Europe des 25. Jean-Claude Juncker et Juan Somavia se sont montrés confiants au sujet de la conservation du modèle social européen.

Dans son discours pendant la séance d’ouverture officielle de la conférence, placée sous le thème de la révision à mi-terme de la stratégie de Lisbonne, le Premier ministre luxembourgeois s’est félicité du fait que la conférence réunisse les délégations de plus de 50 pays d’Europe et d’Asie centrale "ayant la même dignité et partageant la même ambition". Jean-Claude Juncker a également mis l’accent sur la composition tripartite de l’Organisation internationale du travail, caractérisée "par l’importance qu’elle accorde au dialogue social, par le souci constant qui est le sien d’organiser l’intersection entre les gouvernements, le monde du travail et le monde des employeurs".

Par ailleurs, le Premier ministre luxembourgeois a examiné la compétitivité européenne dans le cadre de la croissance de l’Union européenne en précisant que "la compétitivité n’est pas une valeur en soi. La grande finalité de la compétitivité et de la croissance est la réparation de la cohésion sociale en Europe". Jean-Claude Juncker a conclu son intervention en affirmant que "compétitivité, croissance, emploi et cohésion sociale" sont les quatre éléments essentiels à considérer dans la révision à mi-terme de la stratégie de Lisbonne au sein de l’Union européenne.

Avant de quitter Budapest, le Premier ministre a participé à une table ronde intitulée "Le dialogue social survivra-t-il à la mondialisation?". Les autres intervenants étaient le Premier ministre du Kazakhstan, Danial Akhmetov, le Premier ministre maltais, Lawrence Gonzi, et le Premier ministre de la Hongrie, Ferenc Gyurcsány. François Périgot, président de l’Organisation internationale des employeurs, et John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, ont également contribué à la discussion dirigée par Juan Somavia.

Le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, assistera pour sa part aux séances plénières de la conférence les 15 et 16 février 2005 où sera examiné le rapport du directeur général du BIT, Juan Somavia.

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