Le ministre délégué aux Affaires étrangères Nicolas Schmit à la conférence "Cohésion et l´agenda de Lisbonne: le rôle des régions"

Le 3 mars 2005, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a participé à Bruxelles à l’ouverture de la conférence "Cohésion et l’agenda de Lisbonne: le rôle des régions", qui s’est déroulée en présence du président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, et de la commissaire chargée de la Politique régionale, Danuta Hübner.

Parmi les nombreux invités, les élus des 254 régions européennes, les parties prenantes de la politique régionale ainsi que divers experts. Les sujets de discussion portaient sur l’évaluation à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne (rapport Kok), la compétitivité et la gouvernance, ainsi que le potentiel d’innovation des régions.

Dans son discours d’introduction, Nicolas Schmit a salué la participation des différentes institutions européennes à cette conférence et a jugé "l’approche de la Commission comme extrêmement motivante et importante à quelques semaines du Conseil européen de printemps".

Le ministre a reconnu la politique de cohésion comme étant "une des grandes politiques européennes" et a insisté sur le lien étroit existant entre la stratégie de Lisbonne, la politique de cohésion et les perspectives financières. Il a réaffirmé que la Présidence partageait largement la récente communication de la Commission sur la stratégie de Lisbonne, et la nécessité de mieux communiquer les vrais enjeux de cette stratégie, à savoir la croissance et le maintien du modèle social.

En ce qui concerne un bilan de la stratégie de Lisbonne, le ministre Schmit a parlé d’un "recentrage des priorités tout en maintenant la globalité de la stratégie doit être maintenue".

Pour le ministre, il n’y a aucun doute que la dimension régionale trouve une grande importance dans ce processus. Nicolas Schmit a ainsi notamment exprimé "le besoin d’une approche régionale pour une stratégie de Lisbonne plus efficace".

Réussir l’agenda de Lisbonne relève, pour le ministre, d’un "défi de solidarité, de stabilité et de cohésion territoriale, que la Présidence luxembourgeoise est décidée à relever du mieux possible en créant une dynamique politique positive dès le Conseil européen de printemps. L’Union européenne a une chance unique, car elle peut prouver qu’elle est capable de se donner une vision pour préserver son modèle social".

Dans ce cadre, les perspectives financières sont d’une importance capitale. "Si l’Europe veut être crédible, créer un processus de réforme et redéfinir un cadre macroéconomique, elle ne peut pas échouer sur le plan financier", a déclaré le ministre Schmit. "L’Europe est dans un scénario de croissance", a-t-il ajouté, et "elle ne serait pas crédible si elle se fixe d’un côté des objectifs en matière d’économie macroéconomique et parallèlement échouerait sur le plan financier."

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