Discours de Jean-Claude Juncker devant le Parlement européen à Bruxelles au sujet de la stratégie de Lisbonne

Le Parlement européen a débattu sur l'avenir de la stratégie de Lisbonne

Sous la coprésidence de Josep Borrell, président du Parlement européen, et de Lucien Weiler, président de la Chambre des députés luxembourgeoise, des députés européens et des députés nationaux des vingt-cinq États membres de l’UE se sont rencontrés le 16 mars 2005 au Parlement européen à Bruxelles pour débattre de l’avenir de la stratégie de Lisbonne .

Jean Claude Juncker a présenté un bilan mitigé

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker, président en exercice du Conseil européen, a parlé de bilan mitigé concernant la stratégie de Lisbonne dans son discours en soulignant qu’il faudra recentrer la stratégie, l’agenda et avant tout essayer de renforcer la composante nationale et de veiller en même temps à ne pas quitter l’équilibre de base, donc sauvegarder l’équilibre entre les trois piliers économique, social et environnemental.

Le Conseil européen de printemps reconfirmera  les trois dimensions, a précisé Jean-Claude Juncker et a mis la stratégie de Lisbonne dans un contexte global:

"Il n’est pas moins évident que lorsque le Conseil européen abordera le difficile sujet des perspectives financières pour la période allant de 2007 à 2013, que l’articulation de ces perspectives, que leur philosophie et leur économie en général doivent refléter, dans la mesure du faisable et dans les limites de ce qui pourra paraître adéquat, les grandes priorités qui seront celles de l’agenda de Lisbonne. Tout comme le pacte de stabilité et de croissance devra d’une façon ou d’une autre prendre en compte certains éléments de l’agenda de Lisbonne, sinon notre stratégie d’ensemble ne serait pas crédible."

Révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne: "une plus grande cohésion sociale et un environnement plus harmonieusement équilibré"

Concernant la révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne, Jean-Claude Juncker a plaidé en faveur d'une approche intégrée dont le but ne saurait être la seule compétitivité, mais "une plus grande cohésion sociale et un environnement plus harmonieusement équilibré".

Pour atteindre ces objectifs, la Présidence plaide pour une rationalisation de la stratégie - notamment au niveau des divers processus - et pour une mise en oeuvre nationale via des programmes d'action nationaux, impliquant non seulement les gouvernements mais également les parlements et les partenaires sociaux. Aux parlementaires nationaux de faire pression pour cette mise en œuvre, a déclaré l’orateur.

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