Octavie Modert a souligné "l’importance que l'actuelle Présidence accorde à ce dossier".
L’application plus conséquente de méthodes préventives dans la lutte contre des maladies animales de même que sur le plan de la réglementation sanitaire marque un changement d’orientation en matière de bien-être animal.
La Présidence luxembourgeoise soutient et poursuit avec ardeur cette approche. Ainsi, en ce qui concerne les discussions relatives à la réglementation de l’ESB, la Présidence est favorable aux propositions de la Commission pour réduire les destructions sanitaires du bétail, en tenant compte des dernières connaissances scientifiques et de l’expérience acquise en la matière. Dans le même ordre d’idées, il est opportun, en cas de crise sanitaire, d’accorder une importance majeure aux vaccinations au lieu d’avoir recours aux destructions massives. La secrétaire d’État fait allusion ici à l’exemple de l’influenza aviaire.
La secrétaire d'État Modert souligne également les récentes modifications apportées aux exportations d’animaux vivants, dorénavant soumis au respect des critères du bien-être animal qui sont à contrôler tant à la sortie du territoire communautaire que dans les pays tiers. Au niveau de l’Organisation mondiale du commerce, la secrétaire d’État vise l’objectif de la mise en considération des mesures du bien-être animal dans sa globalité.
Le sujet des animaux de laboratoire figure également à l’agenda des priorités de la Présidence luxembourgeoise.
Dans sa qualité de secrétaire d’État à la Recherche, Octavie Modert rappelle qu’ "il est essentiel que la Communauté poursuive et accroisse ses efforts et qu’elle prenne les mesures nécessaires pour promouvoir la recherche et la mise au point de nouvelles méthodes alternatives au profit des animaux d’expérimentation". Les méthodes alternatives sont également à développer dans le système REACH (enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques, ainsi que restrictions applicables à ces substances), de même que dans le septième programme-cadre de recherche et développement qui vient d’être lancé par la Commission.
Le commerce d'animaux sauvages est un autre sujet relatif au bien-être animal.
Dans les discussions sur les réglementations d’exécution de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), la Commission s’est prononcée lors d'une première approche contre une interdiction totale de l’importation d’oiseaux capturés à l’état sauvage. La Présidence fait contrepoids et se positionne "en faveur d’une réduction maximale des importations d’oiseaux capturés à l’état sauvage".