Jean-Claude Juncker fait le bilan de la Présidence luxembourgeoise devant le Parlement européen

Texte intégral de l'intervention de Jean-Claude Juncker

Jean-Claude Juncker, président en exercice du Conseil européen, est intervenu le 22 juin 2005 devant le Parlement européen pour évoquer les résultats positifs de la Présidence luxembourgeoise (réforme du Pacte de stabilité et de croissance, relance de la stratégie de Lisbonne, objectifs plus ambitieux pour l’aide au développement, amélioration des relations transatlantiques et nouveau cadre pour les rapports avec la Russie).

Dans un souci de transparence et pour aller à l’encontre, il a longuement expliqué les propositions de la Présidence luxembourgeoise pour éviter un échec lors des négociations sur les perspectives financières au dernier Conseil européen des 16 et 17 juin 2005. Il a finalement rappelé la décision du Conseil européen de poursuivre le processus de ratification tout en ménageant une période de réflexion.

Jean-Claude Juncker a exprimé sa tristesse "de ne pas avoir réussi à éviter à l'Europe une entrée, non pas définitive, mais déterminée dans la crise. J'étais triste et je l'ai montré. Je lis parfois que je n'ai pas été vraiment diplomatique, mais je n'ai aucune envie d'être diplomatique lorsque l'Europe est en crise, aucune envie d'être diplomatique, aucune".

Il a conclu son discours par un plaidoyer pour une Europe politique: "Nous n'avons pas le droit de défaire ce que nos prédécesseurs ont fait parce que les générations qui vont suivre auront besoin d'une Europe politique. Si elle n'est pas politique, elle ira à la dérive. Elles ont besoin et veulent avoir une Europe solidaire, une Europe sociale, une Europe compétitive, une Europe forte chez elle, une Europe forte dans le monde. Alors, vieux Européens et Européens convaincus, allons y! Courage!"

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