Wallonie - Lorraine - Luxembourg: 20 ans de coopération transfrontalière

Le 29 novembre 2005, les autorités partenaires du programme Interreg III-A Wallonie - Lorraine - Luxembourg ont organisé à Houffalize (Belgique) une manifestation destinée à célébrer les "20 ans de coopération transfrontalière dans l’espace Wallonie - Lorraine - Luxembourg".

Le Grand-Duché y était représenté par le ministre de l’Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Jean-Marie Halsdorf, la Wallonie par le ministre-président de la région wallonne, Elio Di Rupo, et la Lorraine par son préfet, Bernard Hagelsteen. Un représentant de la Commission européenne était aussi présent.

À une période charnière entre deux programmations, la préoccupation partagée des autorités a été d’améliorer la visibilité du programme et de mieux communiquer en direction des populations sur ses acquis au même titre que sur la valeur ajoutée de la coopération transfrontalière au sein des territoires concernés.

Dans cet esprit, cette manifestation a permis de présenter le bilan des réalisations, mais aussi les perspectives de la coopération dans la zone cible.

Dans son articulation, cette journée s’est notamment appuiée sur les témoignages tant des plus hautes autorités de chaque composante du partenariat que des opérateurs de projets et autres représentants institutionnels.

Objectifs du programme Interreg

En 1990, la Commission européenne a initié le programme Interreg dans le but de favoriser le développement harmonieux des territoires frontaliers et de réaliser l’intégration européenne au plus près des populations.

Situé au cœur de la Grande Région, l’espace Wallonie - Lorraine - Luxembourg fait figure de pionnier de l’"aventure transfrontalière": dès 1985, les autorités des trois pays s’étaient engagées dans un programme conjoint d’actions en vue de redéployer ces territoires frappés par la crise de l’industrie sidérurgique.

En 20 ans, la coopération transfrontalière s’est imposée comme une réalité pour les acteurs politiques, économiques et associatifs des territoires concernés.

S’agissant de sa "valeur ajoutée", l’accompagnement des échanges et la stimulation des flux contribuent à réduire les effets de coupure générés par la frontière et à structurer les territoires.

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