Le 30 janvier 2006, le Conseil "Affaires générales et Relations extérieures" s'est réuni sous Présidence autrichienne à Bruxelles.
Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, et le ministre délégué des Affaires étrangères et de l'Immigration, Nicolas Schmit, y ont représenté le Luxembourg
La session "Affaires générales" était consacrée à la présentation, en débat public, des programmes annuels opérationnels du Conseil et de la Commission. À cette occasion, le président de la Commission a présenté, dans la perspective du Conseil européen de mars 2006, les principales orientations contenues dans le rapport de progrès portant sur la stratégie de Lisbonne rénovée.
La session "Relations extérieures" a porté sur l'actualité politique au Proche-Orient après les élections palestiniennes, la situation en Irak suite à la confirmation des résultats des élections législatives et le dossier nucléaire iranien.
Lors d’un point de presse en marge du Conseil, le ministre luxembourgeois a fait part de la volonté unanime des pays membres de l’Union européenne "d’impliquer le Conseil de sécurité des Nations unies" s’il n’a pas de progrès dans les pourparlers nucléaires avec l’Iran. "Nous sommes aussi déterminés à renforcer les instruments existants en matière de non-prolifération nucléaire, notamment dans le cadre de l’Agence internationale d’énergie atomique".
Interrogé sur les résultats des élections législatives palestiniennes, Jean Asselborn a rappelé les trois conditions que doivent remplir les membres du prochain gouvernement palestinien pour être considérés comme des interlocuteurs légitimes par les Européens: renoncer à la violence, reconnaître le droit d’Israël à exister et accepter les accords internationaux. "C’est sur cette base que l'Union européenne est prête à continuer son soutien au développement économique palestinien et à la construction d'un État démocratique", a indiqué le chef de la diplomatie luxembourgeoise.
La réunion du Conseil a par ailleurs permis aux ministres des Affaires étrangères d’évoquer les relations de l'Union européenne avec l'Asie et l'Amérique latine, les Balkans occidentaux, la Biélorussie et l'Afghanistan. Pour sa part, la Commission européenne a fait part de son évaluation de la négociation au sein de l'Organisation mondiale du commerce.