Entrevue du ministre de la Coopération, Jean-Louis Schiltz, avec Charles Goerens, nouveau président du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest

Suite à la nomination de Charles Goerens à la présidence du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO), le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, a organisé le 23 février 2006 un échange de vues avec le nouveau président du CSAO ainsi qu'avec son directeur, Normand Lauzon.

Lors de la conférence de presse, le ministre Schiltz a félicité le nouveau président du CSAO et lui a souhaité plein de succès dans sa mission. "Avec Charles Goerens en tant que nouveau président du CSAO, le club bénéficiera de plus de visibilité au sein de la communauté internationale", a-t-il ajouté.

Club du Sahel

Le Club du Sahel a été créé en 1976 à l’initiative de pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en liaison avec les autorités des pays sahéliens comme un forum de concertation et de plaidoyer en faveur d’un soutien accru et durable de la communauté internationale aux pays de la région, victimes de la sécheresse. En 2001, le Club a décidé d’élargir son champ d’action à toute l’Afrique de l’Ouest, devenant ainsi le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.

Outre cette complémentarité géographique avec la Coopération luxembourgeoise - 5 des 10 pays-cible luxembourgeois sont situés dans la région - le Club vise à identifier les questions stratégiques concernant le développement à moyen et à long terme de l’Afrique de l’Ouest, en mobilisant et renforçant d’un côté les capacités et initiatives africaines et d’un autre côté, en facilitant les échanges entre les acteurs de la région et les pays de l’OCDE.

Dans cette optique d’identification des perspectives de développement de la région à moyen et à long terme, un accent particulier est mis sur la problématique du développement durable et de la transformation de l’agriculture, du développement local et des processus d’intégration régionale ainsi que sur l’analyse des dynamiques des conflits dans la région, en vue d’améliorer la gouvernance en vue de l’instauration et du maintien de la paix et de la sécurité.

En guise de conclusion, Jean-Louis Schiltz a noté que le gouvernement luxembourgeois a déjà développé un certain nombre de synergies avec le Club du Sahel au cours des dernières années. Ainsi en 2005, le gouvernement luxembourgeois a participé à deux projets du Club du Sahel: l'un s'insère dans les activités dépôts, développement local et processus d’intégration régionale, et l'autre concerne la participation du Luxembourg à l’organisation du forum des partis politiques, des médias et de la société civiles en Afrique de l’Ouest.

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