Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le jour de l'entrée en vigueur de la loi, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, s’est réjoui de cette nouvelle législation qui représente pour lui "un pas important vers le renforcement de la santé publique, de façon à ce qu'elle sera bénéfique à l’ensemble des citoyens, et qui s’inscrit dans le droit fil des actions des pays-voisins". En effet, il s'agit de protéger les non-fumeurs des effets néfastes du tabagisme passif et de sensibiliser tous aux risques liés au tabac qui a été présenté par Mars Di Bartolomeo comme "un produit de consommation très particulier qui rend malade ou tue la moitié de ses consommateurs".
Le ministre a par ailleurs évoqué le large soutien de l’opinion publique à la nouvelle loi, comme le dévoile un récent sondage TNS-ILRES représentatif dont les résultats montrent, entre autres, que
- 97% de la population sont en faveur d'une interdiction de fumer dans les hôpitaux;
- 96% de la population soutiennent l'interdiction du tabac dans les écoles;
- 88% de la population sont pour l'interdiction de fumer aux lieux de travail;
- 87% de la population apprécient l'interdiction de fumer dans les restaurants.
Mars Di Bartolomeo a assuré son soutien aux fumeurs désireux d’arrêter de fumer. Aussi a-t-il annoncé des initiatives telles que le remboursement de consultations médicales visant le sevrage tabagique ou des formations spécifiques proposées aux médecins.
Enfin, le dialogue importe particulièrement au ministre de la Santé qui a mis en lumière l’excellente collaboration entre les ministères concernés et avec tous les autres partenaires et qui se voit concrétisé dans l'établissement de réseaux tels que "hôpitaux sans tabac", "écoles sans tabac" et "entreprises sans tabac".