Jean-Claude Juncker invité de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise et du Sénat français

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker s'est rendu à Paris en date du 8 novembre 2006 pour participer à un déjeuner-débat organisé par la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise, présidée par S.A.R. le Prince Jean de Luxembourg, la KBC Bank Paris et la Kredietbank Luxembourg (KBL Paris)

La manifestation a été placée sous le thème "L’Europe qui avance et l’Europe qui hésite".

Jean-Claude Juncker invité par le Sénat français

Ensuite, le Premier ministre a été reçu par la délégation pour l’Union européenne du Sénat français, dont Hubert Haenel et Robert Badinter. Jean-Claude Juncker y a prononcé un discours intitulé "L’état de l’Union européenne".

Dans son intervention, Jean-Claude Juncker a d’abord passé en revue les grands progrès accomplis par l’Union européenne pour ensuite commenter les futurs défis.

Parmi les réussites les plus importantes de l’Union européenne, Jean-Claude Juncker a mis en évidence la création de la monnaie unique, l’état de paix et l’élargissement de l’Union.

Selon le Premier ministre, il s’agit désormais "d’achever ce qui est resté inachevé".

Concrètement, le Premier ministre s’est prononcé en faveur d’une coordination plus efficace des politiques économiques, d’une meilleure représentation de l’Eurogroupe, d’une intégration plus poussée des marchés intérieurs, du renforcement de l’Europe de l’énergie et de la mise en place du socle des droits sociaux.

De cette façon, l’Europe peut devenir un "lieu de rencontre qui permet de dégager l’intérêt commun, qui est bien plus que la simple addition des intérêts nationaux".

Le discours a été suivi par un débat entre Jean-Claude Juncker et les sénateurs, dont un certain nombre d’anciens ministres comme Robert Badinter, Michel Charasse, Jean François-Poncet, Catherine Tasca et Louis Mermaz. La discussion portait, entre autres, sur l’autorité monétaire et la politique monétaire et économique européennes, le devenir du traité établissant une Constitution pour l’Europe, l’image des institutions de l’Union européenne, les enjeux de l’élargissement de l’Union européenne et l’avenir des pays des Balkans.

Au cours de ce débat, le Premier ministre a averti de ne pas perdre de vue que l’Union européenne doit surtout être l’Union des citoyens et qu’il est donc fondamental qu’elle réponde aux besoins et attentes de ces derniers, notamment en ce qui concerne le domaine de la justice, de la liberté et de la sécurité.

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