Jean-Claude Juncker participe à la cérémonie officielle de l'entrée de la Slovénie dans la zone Euro

Le Premier ministre, ministre des Finances et Président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker a participé aux festivités organisées par le gouvernement slovène pour fêter l’adhésion de la Slovénie à la zone Euro, le 15 janvier 2007 à Ljubljana.

Le programme de la journée a débuté avec une conférence sur l’Euro où le Président de l’Eurogroupe s’est dit impressionné des performances de la Slovénie en termes de convergence économique, des performances qui, comme l’a rappelé Jean-Claude Juncker, ont été courageusement accompagnées par les citoyens slovènes.

Jean-Claude Juncker a également profité de l’occasion pour rappeler à tous les membres de l’Eurogroupe que l’appartenance à la zone Euro, au-delà des avantages qu’elle comporte, implique une responsabilité accrue pour ce qui est de la surveillance et de la coordination des politiques économiques dans les différents États membres.

Le Président de l’Eurogroupe a en outre plaidé pour une coordination plus étroite en matière de politiques structurelles. Là encore, a expliqué Jean-Claude Juncker, l’Eurogroupe pourrait jouer son rôle en fixant des objectifs communs pour la zone Euro et en surveillant les progrès vers l’accomplissement des ces objectifs.

L’après-midi, les participants se sont rassemblés au Théâtre national de Slovénie à Ljubljana pour la cérémonie officielle "Bienvenue à l’Euro".

Dans son discours le Premier ministre a relevé le courage du peuple et des dirigeants slovènes depuis les jours dramatiques de juin et juillet 1991 qui les ont conduits de l’indépendance slovène à l’adhésion à l’Union européenne et à l’Otan et finalement à la zone Euro. "En 2007, l’année du 50e anniversaire du Traité de Rome et du 15e anniversaire du Traité de Maastricht, l’exemple slovène est la parfaite illustration de l’esprit, de l’engagement et des convictions des pères fondateurs de l’Union européenne", a dit Jean-Claude Juncker.

Jean-Claude Juncker a mis en garde contre les tendances à faire de l’Euro un bouc émissaire des insuffisances des politiques nationales. "C’est pour cette raison que nous devons faire un effort collectif pour expliquer à nos concitoyens ce que l’Euro a fait pour eux et ce que l’Euro ne peut pas faire", a dit le Président de l’Eurogroupe qui a de nouveau plaidé pour une coordination renforcée des politiques économiques des États membres de la zone Euro.

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