Jean Asselborn à la Conférence ministérielle "Libérons les enfants de la guerre" à Paris

Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, a pris part à la Conférence ministérielle "Libérons les enfants de la guerre" qui a eu lieu à Paris les 5 et 6 février 2007, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères de la République française, Philippe Douste-Blazy et de Ann Veneman, directrice générale de l’UNICEF.

Jean Asselborn est notamment intervenu à la troisième session consacrée aux stratégies pour prévenir le recrutement ou l’utilisation des enfants par les groupes et forces armés en insistant que l’"action commune passe également par le renforcement des législations nationales et internationales et par la ratification et la mise en œuvre des instruments internationaux pertinents". Dans ce contexte, le ministre luxembourgeois a souligné l’"importance du processus de ratification ou d’adhésion au statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) qui contient une importante disposition qualifiant de crime de guerre le fait de procéder à la conscription ou à l’enrôlement d’enfants de moins de quinze ans dans les forces armées".

Jean Asselborn a également souligné l’«importance primordiale de l’éducation et la nécessité de tout faire pour aboutir aux six objectifs que les gouvernements se sont engagés à poursuivre à Dakar en avril 2000 en l’occasion du Forum mondial sur l’éducation» et a conclu que l’"éducation reste une de nos armes principales pour venir à bout du cercle vicieux de la pauvreté".

Les ministres présents ont donné leur appui aux "Engagements de Paris" qui renforcent leurs efforts dans la lutte contre le phénomène des enfants associés aux groupes et forces armés, et en faveur de la réinsertion de ceux-ci dans la vie civile. Les ministres ont pris connaissance des "Principes de Paris" qui traitent de la prévention du recrutement des enfants, de leur libération et de leur réinsertion durable.

Le 6 février 2007, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères de la République française, Philippe Douste-Blazy, Jean Asselborn a apposé sa signature à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées à l’occasion d’une cérémonie organisée dans les salons du Quai d’Orsay. Cette Convention crée un nouveau crime en droit international en temps de paix comme en temps de guerre. Elle reconnaît qu’aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu’elle soit, ne peut être invoquée pour justifier la disparition forcée, comblant ainsi un vide juridique.

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