François Biltgen et Octavie Modert font le point sur les conditions d'accès des étudiants luxembourgeois dans les universités étrangères

Le 8 mars 2007, François Biltgen, ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Octavie Modert, secrétaire d'État à la Culture, à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, ont fait le point sur les conditions d'accès des étudiants luxembourgeois dans les universités étrangères.

Octavie Modert a souligné que la mission de l’État est de permettre aux étudiants de choisir librement leur cursus universitaire. De même, la tâche d’informer les futurs étudiants sur leurs alternatives concernant les villes ou pays où ils peuvent poursuivre ces études incombe au ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et notamment au Centre de documentation et d'information sur l'enseignement supérieur.

Cependant, François Biltgen et Octavie Modert ont rappelé qu’une certaine responsabilité incombe également aux étudiants eux-mêmes: celle de s’informer dès maintenant sur les formations qu’ils pourront choisir et les pays et villes dans lesquelles celles-ci sont offertes. En outre, les étudiants doivent également faire preuve d’une certaine flexibilité en ce qui concerne le lieu où ils poursuivront leurs études.

François Biltgen a, dans ce contexte, rappelé que l’Université du Luxembourg ne voulait et ne pouvait offrir qu’un certain nombre de disciplines, et que les étudiants luxembourgeois devaient ainsi continuer à être mobiles. Cette mobilité s’inscrit d’ailleurs dans l’esprit du processus de Bologne.

Le ministre a ensuite informé sur les procédures d’inscription aux universités dans les principaux pays d’études choisis par les étudiants luxembourgeois (voir le dossier de presse en annexe).

En ce qui concerne les négociations bilatérales en matière de conditions d’accès que le Luxembourg conduit avec les pays dont les universités sont fréquentées par de nombreux étudiants luxembourgeois, François Biltgen a annoncé qu’en France, en Wallonie et en Allemagne, 32, respectivement 15 et 12 places pour les étudiants luxembourgeois en deuxième année de médecine sont garanties.

Cependant, en ce qui concerne les études en Belgique, le quota d’étudiants non-résidents belges de 30% que la Belgique impose pour un certain nombre de disciplines sous le décret Simonet est maintenu, continuant donc à affecter également les étudiants luxembourgeois.

Toutefois, François Biltgen a annoncé que dans l’une des filières visées, les études vétérinaires, une alternative est proposée aux étudiants sous forme de deux places réservées par an pour des étudiants luxembourgeois à l’école vétérinaire de Maison-Alfort en France.

Toujours dans le contexte des études en Belgique, les étudiants pourront profiter par ailleurs de la "Journée équivalence" organisée au Luxembourg les 5 et 6 juillet 2007 afin de faire homologuer leur diplôme de fin d’études luxembourgeois, étant donné que la Belgique prescrit une telle homologation aux étudiants étrangers.

Finalement, le ministre a précisé qu’en Autriche, qui a également introduit un système de quotas en ce qui concerne l’admission aux études de médecine, les étudiants luxembourgeois sont traités de la même façon que les étudiants autrichiens. Ils sont donc comptés parmi les étudiants résidents, auxquels 75% des places sont réservés. Ce traitement de faveur n’épargne cependant pas aux Luxembourgeois le concours d’aptitude que tous les étudiants doivent passer afin d’accéder aux études de médecine autrichiennes.

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