Déclaration du Premier ministre Jean-Claude Juncker à l'occasion du 50e anniversaire du traité de Rome: "Nous avons beaucoup de raisons d'être fiers"

Le 13 mars 2007, à la Chambre des députés, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a fait, au nom du gouvernement, une déclaration sur le 50e anniversaire du traité de Rome, signé à Rome le 25 mars 1957 par les représentants de la Belgique, de l'Allemagne, de la France, de l'Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas.

Les festivités officielles pour le 50e anniversaire de l'UE auront lieu les 24 et 25 mars 2007 à Berlin, ville des plus symboliques pour le continent européen, a rappelé le Premier ministre dans son introduction. Selon lui, il s'agit là d'une occasion idéale pour jeter un autre regard sur l'Europe, en faisant notamment abstraction des considérations nationales.

Avant d'être un lieu géographique, l'Europe est une idée, a signalé le Premier ministre, et d'y ajouter qu'il faut maintenant fusionner ce lieu avec cette idée: "Europa ass eng Iddi, ier et eng Plaz ass. An d’ganz Geschéckerlechkeet vun der euopäescher Politik an domat och vun den Nationalpolitiken an Europa besteet doranner, fir déi Iddi op déi Plaz ze bréngen a fir déi Plaz mat der Iddi, lues mä sécher, geuerdnet, harmonesch mat sech selwer wuessen ze loossen."

Le Premier ministre a rappelé la stabilité que l'Union européenne a apportée sur le continent européen. "Et pour cette raison, nous avons élargi l'Union vers l'Est. Ne pas intégrer les États nés au cours des dernières décennies à la frontière de l'Union aurait engendré une situation de conflits dans ces régions."

Les traités de Rome

Le 25 mars 1957, les représentants de la Belgique, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas signent à Rome le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et le traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA ou Euratom). Ils entrent en vigueur le 1er janvier 1958.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site europaforum.lu , le site European Navigator (www.ena.lu) ou le site europa.eu/50 .

Le Premier ministre a souligné que dans le contexte de la célébration du 50e anniversaire de l'UE, il faut garder à l'esprit certains éléments.

Tout d'abord, l'Union dispose du plus grand marché intérieur au monde et est devenue la deuxième puissance économique. Par ailleurs il y a lieu de se rappeler que treize monnaies nationales ont fusionné pour donner naissance à l'euro qui, selon Jean-Claude Juncker, "représente tout simplement une autre forme de politique pour la paix".

Le processus d'intégration doit continuer en Europe, car "nous avons beaucoup de raisons pour être fiers de l'Europe". Pour y arriver, il faut toutefois correctement comprendre toute la dimension de l'Europe, a insisté le Premier ministre.

Quant aux défis qui se posent à l'Europe, Jean-Claude Juncker a rappelé le besoin d'une meilleure coordination de la politique économique et de la politique étrangère ainsi que la nécessité de développer la dimension sociale. Un autre défi à ne pas négliger est celui de l'Europe des citoyens.

Pour le Premier ministre, il n'existe qu'un seul risque en Europe: la perte de l'enthousiasme pour le projet européen. Ceci est d'autant plus important que "l'idée de l'Europe, ses valeurs, doivent être transmises aux autres régions du monde".

"Loosse mer houffreg sinn op Europa an eis druginn. Europa ass 50 Joer al, mä et ass nach net errwuesse genuch fir et sech selwer z’iwwerloossen."

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