Mars Di Bartolomeo assiste à une conférence sur les dépenses publiques en matière de lutte contre les drogues illicites et les toxicomanies

Le 11 mai 2007, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo a assisté à l’académie REITOX de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) au Centre culturel de rencontre de l’Abbaye Neumünster.

"Les dépenses publiques en matière de lutte contre les drogues illicites et les toxicomanies dans les États membres de l’UE" a été le thème retenu par l’OEDT pour cette manifestation.

L’académie REITOX a réuni les experts les plus renommés de l’UE et a fait état des connaissances et des méthodologies de recherche actuelles dans le but d’améliorer la qualité et la comparabilité des données sur les dépenses publiques en matière de lutte anti-drogue.

La qualité des travaux de recherche en la matière effectués par le point focal luxembourgeois de l’OEDT implanté au sein du CRP-Santé sont une des raisons pour lesquelles le Luxembourg a accueilli l’académie REITOX.

Le point focal OEDT a notamment publié en 2002 une étude intitulée "Le coût économique direct de la politique et des interventions publiques en matière d’usage illicite de drogues au Grand-Duché de Luxembourg" présentant un inventaire détaillé des dépenses publiques visées et permettant une comparaison fiable avec les données disponibles dans d’autres États membres de l’Union Européenne.

Selon les données fournies par l’étude de 2002, l’État luxembourgeois consacre 0,5% (moyenne UE 7: 0,45%) de son budget à la lutte contre les drogues illicites et les toxicomanies équivalant à 0,13% du PIB national. Ces chiffres situent le Grand-Duché de Luxembourg en-dessous de la valeur moyenne (0,21% du PIB) des 7 pays de l’UE qui font état de données comparables en la matière.

60% de ces dépenses sont affectées au domaine de la réduction de la demande (soins et prise en charge) alors que 40% des coûts sont générés par la réduction de l’offre (répression). À l’échelle de l’UE, le Luxembourg se place ainsi parmi les pays qui consacrent une part plus importante des dépenses publiques aux mesures de prise en charge qu’aux mesures répressives.

Une mise à jour des données en référence à l’année 2005 est en cours. Bien que les résultats définitifs de cette étude seront disponibles seulement vers la fin 2007, il apparaît d'ores et déjà que le Luxembourg a consacré en 2005 une part plus importante du budget d’État à la lutte anti-drogue que tel était le cas en 1999.

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