Jean-Louis Schiltz au Conseil "Télécommunications" à Luxembourg

Le ministre des Communications, Jean-Louis Schiltz, a représenté le Luxembourg au Conseil "Télécommunications" à Luxembourg le 7 juin 2007.

À l’ordre du jour du Conseil a figuré notamment la directive sur la libéralisation des services postaux.

Jean-Louis Schiltz a fait part de l’opposition du Luxembourg à la proposition de la Commission au sujet de la libéralisation du marché postal. Il a fermement défendu le principe d’un service universel (garantie de distribution du courrier dans chaque boîte à lettres 5 fois par semaine, garantie d'acheminement, accès facile aux services postaux, garantie de prix abordables) de qualité, financé par le service réservé. En effet, "vu que ce mécanisme de financement est neutre et transparent et fonctionne parfaitement bien, l’on ne doit pas l’abandonner", a-t-il déclaré. Il a par ailleurs mis en lumière l’importance particulière des services postaux pour la cohésion sociale et a assuré que les efforts du Luxembourg en vue de défendre les intérêts de l’utilisateur vont continuer de façon constructive dans les négociations à venir.

Les ministres ont également donné leur aval à la baisse des prix pour les communications téléphoniques mobiles en itinérance ("roaming").

Le Conseil a par ailleurs adopté les conclusions sur le rapport annuel 2007 sur la société de l’information, dans lequel le Luxembourg a d’ailleurs enregistré un excellent score en matière de pénétration des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les ministres ont souligné leur souhait de créer une société de l’information sûre et accessible à tous et qui contribue à atteindre les objectifs de la stratégie de Lisbonne.

Enfin, un échange de vues au sujet de l'identification par radiofréquence (RFID) a eu lieu. RFID est une technologie qui permet d'identifier automatiquement par puces des données en utilisant les radiofréquences. Les enjeux sont particulièrement importants dans le cadre du développement de la société de l'information et de l’ "Internet des objets" (la mise en relation d'objets de la vie quotidienne tels que vêtements, biens de consommation, etc via Internet). Les ministres ont convenu qu’il faut faire bénéficier la société de cette nouvelle technologie. Jean-Louis Schiltz a relevé l'importance de RFID sur le plan économique et a plaidé en faveur d'un cadre législatif équilibré qui accorde aux citoyens des garanties en matière de confidentialité des données et en matière de respect de la vie privée.

Dernière mise à jour