Médaille saint Liboire pour l'unité et la paix décernée au Premier ministre Jean-Claude Juncker

Le 28 octobre 2007, Jean-Claude Juncker s'est vu décerner à Paderborn la médaille saint Liboire pour l'unité et la paix.

Cette importante distinction a été attribuée au Premier ministre luxembourgeois en reconnaissance de ses mérites pour l'intégration européenne et la construction de l'Europe selon les principes chrétiens ainsi que pour son engagement en faveur d'une Europe sociale et pacifique.

Jean-Claude Juncker, en coordonnant les intérêts nationaux avec une vision d'intégration européenne, serait un promoteur fiable et un avocat courageux de l’idée européenne.

La cérémonie s'est déroulée à Paderborn dans le cadre des festivités à l’occasion de la translation des reliques de saint Liboire, patron de la cathédrale, de l'archevêché et de la Ville de Paderborn. Après une messe pontificale célébrée à la cathédrale de Paderborn en présence de l'archevêque du Luxembourg, Fernand Franck, et de l'évêque de Trèves, Reinhard Marx, la médaille a été remise au Premier ministre Jean-Claude Juncker par l'archevêque de Paderborn, Hans-Josef Becker.

"Jean-Claude Juncker fait partie de ceux qui se sont consacrés à l'idée d'une Europe unie et qui s'engagent avec beaucoup d'enthousiasme pour ce continent", a souligné l'archevêque Hans-Josef Becker dans sa laudatio, avant de qualifier Jean-Claude Juncker comme étant l'un des plus importants Européens parmi les hommes politiques d'aujourd'hui. Il représenterait le continuum de l'Europe et le nouveau traité de Lisbonne serait surtout aussi le succès du Premier ministre luxembourgeois. "En somme, le nom de Jean-Claude Juncker est étroitement lié à l'évolution européenne de la dernière décennie", a conclu l’archevêque de Paderborn.

Dans son discours de remerciement, le Premier ministre Jean-Claude Juncker s'est montré inquiet d’une certaine indifférence par rapport à l’essence même de l’Europe, à savoir l'unité et la paix. "L'Europe est un continent compliqué et elle restera un continent éminemment compliqué. Les questions de la guerre et de la paix, questions auxquelles il fut si souvent mal répondu en Europe, ne cesseront d’être posées", a-t-il averti. Ce qui, pour lui, est le plus important en Europe, "c'est qu'on ait réussi à faire de l'expression 'Plus jamais la guerre' un programme politique".

Dès lors, "nous devons être satisfaits de ce que nous avons accompli", a demandé Jean-Claude Juncker, "sans pour autant nous laisser aveugler". En effet, il y aurait toujours de nombreux déficits à combler en matière de construction européenne, notamment pour ce qui est de la dimension sociale de l'Union.

Pour Jean-Claude Juncker, il faut aussi se poser la question des missions de l'Europe dans le monde. Selon lui, l'Europe a une obligation majeure: "Aussi longtemps que 25.000 enfants meurent de faim chaque jour, l'Europe n'a pas rempli ses devoirs".

La médaille saint Liboire

Créée en 1977 à l'occasion de la première élection directe du Parlement européen, cette médaille est décernée tous les cinq ans à une personnalité s'étant acquis des mérites pour l'unification de l'Europe sur la base des principes chrétiens. Parmi les lauréats figurent entre autres l'ancien Premier ministre belge, Leo Tindemans (1977), l'ancien président du Parlement européen, Pierre Pflimlin (1986), l'ancien ministre des Affaires étrangères de la Pologne, Wladyslaw Bartoszewski (1997) et l'ancien chancelier allemand, Helmut Kohl (1999).

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