Luc Frieden et Nicolas Schmit au Conseil informel des ministres de la Justice et de la Sécurité intérieure en Slovénie

Les 25 et 26 janvier 2008, Luc Frieden et Nicolas Schmit ont assisté au Conseil informel des ministers de la Justice et des Affaires intérieures à Brdo en Slovénie

À cette occasion, Luc Frieden s’est prononcé pour un renforcement de l’échange d’informations policières et judiciaires entre les États membres de l’UE pour mieux pouvoir lutter contre la criminalité transfrontalière.

"C’est un corollaire indispensable au grand espace de liberté que nous avons mis en place au cours des dernières années et notamment avec l’élargissement Schengen. Quand les citoyens peuvent franchir librement les frontières désormais invisibles, il faut que les informations relatives aux auteurs d’infractions puissent en faire de même", a insisté le ministre Luc Frieden.

"Il faut un accord sur ces principes, mais ensuite il faut des actions concrètes pour que le travail de la police et de la justice ne soit pas arrêté aux frontières", a plaidé le ministre.

Il a encouragé les présidences slovène et française d’établir une liste précise de données qui sont les plus utiles aux différentes forces de police et aux magistrats avant de pouvoir déterminer par quel moyen - banques de données européennes centralisées ou interconnexion des banques de données nationales - l’objectif fixé peut être atteint au mieux.

Le ministre luxembourgeois a invité ses collègues d’établir un calendrier précis pour avancer vers cet échange d’informations dans l’intérêt de la liberté et de la sécurité des citoyens et dans le respect des règles européennes de protection des données.

Les présidences slovène et française ont accueilli favorablement ces propositions et ont annoncé vouloir orienter les futurs travaux comme suggérés par le ministre luxembourgeois.

Lors de cette réunion informelle, les ministres ont également abordé la question d'un système commun en matière d'asile.

Nicolas Schmit, ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigratrion, a souligné que "nous avons la responsabilité d'assurer que les personnes qui ont besoin d'une protection internationale et qui arrivent sur le territoire de l'Union européenne se voient accorder cette protection".

Il a également estimé qu'il était inacceptable que des pratiques divergentes existent dans les États membres à l'égard de la même catégorie de personnes. Ainsi, il importe d'avoir le même degré de protection dans toute l'Union et "il faut s'assurer que ce niveau de protection soit haut partout dans l'Union". En ce sens, Nicolas Schmit a plaidé pour plus d'harmonisation en la matière.

Le ministre délégué a également souligné qu'en parallèle la coopération pratique dans le domaine de l'asile devait être renforcée.

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