Xavier Bettel à la réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UE sur l'Ukraine à Bruxelles

Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion, le Premier ministre Xavier Bettel a expliqué que les chefs d'État et de gouvernement s'étaient longuement entretenus de l'état des lieux sur le terrain et avaient attentivement écouté les explications du Premier ministre ukrainien sur la situation dans son pays.
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    Matteo Renzi, président du Conseil des ministres de la République italienne; Xavier Bettel, Premier ministre
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    Xavier Bettel, Premier ministre; et Elio Di Rupo, Premier ministre belge
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    Matteo Renzi, président du Conseil des ministres de la République italienne; Xavier Bettel, Premier ministre
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    Xavier Bettel lors de la conférence de presse
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    Werner Faymann, chancelier de la République d'Autriche; Xavier Bettel, Premier ministre
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    José Manuel Barroso, président de la Commission européenne (de dos); Xavier Bettel, Premier ministre
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    Xavier Bettel lors de la conférence de presse
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    Xavier Bettel lors de la conférence de presse

Le Premier ministre Xavier Bettel a participé à la réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne sur l’Ukraine, le 6 mars 2014 à Bruxelles.

Cette réunion avait été conviée à l'initiative du président du Conseil européen Herman Van Rompuy afin de discuter des derniers développements en Ukraine et des moyens pour arriver à une désescalade de la situation. Au début de leur réunion, les chefs d’État et de gouvernement ont rencontré le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, qui les a entretenus de la situation dans son pays.

Les chefs d'État et de gouvernement ont ensuite adopté une déclaration commune sur l'Ukraine.

Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion, le Premier ministre Xavier Bettel a expliqué que les chefs d'État et de gouvernement s'étaient longuement entretenus de l'état des lieux sur le terrain et avaient attentivement écouté les explications du Premier ministre ukrainien sur la situation dans son pays. Les développements les plus récents survenus au courant de la journée ont également été un sujet de discussion entre les chefs d'État et de gouvernement, notamment le fait que les missions d'observation des Nations unies et de l'OSCE n'avaient pas pu faire leur travail sur place en Crimée, comme cela avait été convenu.

"Suspendre les discussions concernant les visas"

"Constatant ces faits, et suivant les évolutions qu'il y a eues aujourd'hui - vous savez que le parlement de Crimée vient de décider d'organiser un référendum sur son attachement à la Russie - nous avons retenu que dès aujourd'hui déjà, il fallait prendre en considération et exécuter les décisions qui avaient été soulevées par les ministres des Affaires étrangères, à savoir suspendre les discussions concernant les visas et un nouvel accord," a déclaré le Premier ministre luxembourgeois. "Voilà les décisions qui ont été prises aujourd'hui." Xavier Bettel a enchaîné en expliquant que "si la Russie décidait de ne pas donner suite au dialogue que l'Europe lui offre, il faudrait que l'on prenne d'autres mesures, concernant les relations qui existent entre l'UE et la Russie", telles qu'énoncées dans le texte de la déclaration commune. "Une troisième hypothèse, a souligné Xavier Bettel, et c'est celle qui va le plus loin, c'est si la Russie prenait des décisions qui vont à l'encontre du droit international."

En ce qui concerne l'Ukraine, le Premier ministre Xavier Bettel a estimé que "il est important que les élections aient lieu le 25 mai, afin de permettre au peuple ukrainien de s'expimer, parce qu'on sait que les Ukrainiens sont aujourd'hui assez partagés. C'est aux Ukrainiens de décider de leur avenir!"

Xavier Bettel a fini sa déclaration à la presse en concluant: "Nous allons nous revoir dans 15 jours. Aujourd'hui ce sont des négociations qui ont été mises entre parenthèse. J'espère que des sanctions ne devront pas être prises et que dans les prochains jours, nous allons trouver un point de discussion commun."

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